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L'ATTELAGE AUTOMATIQUE DES VÉHICULES
prévue pour la manivelle motrice ne suffit pas pour ouvrir l'appareil, lors du dételage. Il faut alors que l'employé s'introduise entre les wagons et soulève à la main la clé du coupleur, le train étant encore souvent en marche. Encore une fois l'appareil ne remplit plus les conditions de sécurité qui sont sa raison d'être. On voit, par conséquent, que, loin de jouer un rôle accessoire, la bonne exécution du mécanisme jusque dans ses moindres détails est extrêmement importante et doit être l'objet d'une surveillance active. Matériel à voyageurs. — Ici, la manœuvre se fait de la plateforme du wagon, le mécanisme étant d'ailleurs imité de celui du crochet Miller, encore en service sur un grand nombre de réseaux ; l'axe du loquet se prolonge au-dessous du coupleur et porte une manivelle, à laquelle se transmet, au moyen d'un système de leviers articulés, le mouvement d'un arbre vertical. Cet arbre vient aboutir dans un coin de la plateforme du wagon, et l'agent le manœuvre au moyen d'une manivelle. IY. —
ATTACHES DU COUPLEUR AU WAGON
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SYSTÈME
DE TRACTION.
Matériel à marchandises. — On sait que, dans tout le matériel à marchandises américain, un seul ressort à boudin fait à la fois office de ressort de choc et de ressort de traction. Il est maintenu à cet effet entre deux plaques rectangulaires (folloivers), qui viennent buter, suivant les cas, en avant ou en arrière sur des arrêts fixés aux longerons de la voiture. 11 existe deux manières de relier ce ressort au coupleur.
SUR LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS
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1° Dans le système dit à barre (stem) ou à quenouille Çspindle), une barre fixée à la tige du coupleur, qu'elle prolonge, traverse à la fois le ressort et les deux plaques, et se termine par un pas de vis muni d'un écrou d'arrêt. Quand le système travaille au choc, l'extrémité de la tige du coupleur vient frapper la plaque d'avant, qui comprime alors le ressort. Au contraire, quand un effort de traction s'exerce, la barre tire sur la plaque d'arrière par l'intermédiaire de t'écrou d'arrêt.
FJG .
M.
2" Dans le système dit à poche (pocket) ou à joug (yoke), un étrier, boulonné sur l'extrémité de la tige du coupleur, embrasse l'ensemble du ressort et de ses plaques, auxquelles il transmet, suivant les cas, les efforts de choc ou de traction (fig. 11). L'expérience qui a été faite des deux dispositions ne laisse d'ailleurs aucun doute quant à la supériorité de la seconde sur la première. Le système à barre n'est pas assez solide pour résister aux efforts auxquels il est soumis ; il se fausse souvent, et donne lieu à toutes sortes d'accidents. Le système à joug, plus rigide, est de beaucoup préférable . Certaines précautions doivent être prises cependant dans son application. L'étrier est formé d'une lame de tôle de 1 pouce d'épaisseur, pliée deux fois à angles droits. Au début, on faisait ces angles aussi vifs que possible,