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L'ATTELAGE
AUTOMATIQUE
DES
VÉHICULES
ainsi que ceux des plaques de ressort qui viennent s'y loger. Mais on observa bientôt que l'étrier se rompait souvent dans les angles. On prescrivit alors d'arrondir davantage le pli de la tôle en lui donnant intérieurement la forme d'un congé de ^ de pouce de rayon. Des ruptures s'étant encore produites, la Commission du coupleur a récemment conseillé de porter ce rayon à '- de pouce, et d'arrondir de même les arêtes des plaques 8 de ressort, qui viennent se loger dans les angles de l'étrier. Il est probable que cette dernière modification sera très efficace et augmentera beaucoup la durée des étriers. Guidage. — Pour éviter que le système de traction ne soit soumis à des efforts de flexion latérale, il faut guider la tige du coupleur de façon à la maintenir toujours dans l'axe du wagon. Ce guidage est constitué par un étrier E, fixé sous la traverse de tête. Mais dès lors, afin que tous les coupleurs soient interchangeables, on a dû prescrire pour leurs tiges un diamètre uniforme, qui est de 5 pouces. Cette uniformité a été reprochée au système M. C. B., comme ne permettant pas de proportionner la résistance de l'attelage au poids du matériel employé. Il y a là une critique inexacte, car la tige du coupleur est toujours creuse, de sorte que rien n'empêche d'augmenter sa section sans modifier le diamètre extérieur. Matériel à voyageurs. — Dans le matériel à voyageurs, le système que nous venons de décrire subsiste absolument ; mais il est un peu compliqué par l'adjonction de ressorts de choc.
SUR
LES
CHEMINS DE
FER AMÉRICAINS
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Deux petits tampons de choc, munis de ressorts à boudin, sont placés au-dessus du coupleur et immédiatement audessous de la plate-forme du wagon. Leur écartement est assez faible (20 pouces environ) pour ne pas exercer d'influence sur la flexibilité du train. . Tantôt ces tampons sont munis de petits disques circulaires, tantôt ils sont réunis par une tête commune, qui forme alors un véritable tampon central à deux tiges. De même, leurs ressorts peuvent présenter diverses dispositions. Us prennent parfois séparément leur appui sur le châssis du wagon. C'est ce qui a lieu, en particulier, dans les voitures munies de l'appareil que nous décrirons plus loin sous le nom de « coupleur à trois tiges ». „ m Mais souvent aussi ( ) les W X deux ressorts de choc s'appuient sur une même barre transversale A, qui peut se déplacer sous la plate-forme du wagon. Un balancier ABC, fixé au châssis par la charnière B, relie cette barre à l'étrier du système de traction (fig. 12). Il présente, dans sa partie BC, la forme d'un anneau, de façon à laisser passer la tige du coupleur. L'adjonction de ce balancier a pour but d'établir, au point de vue des chocs, une certaine solidarité entre les tampons et le ressort d'attelage, de façon à répartir entre eux les efforts, toute pression exercée sur l'un d'eux étant partiellement transmise aux autres. Une pareille disposition, assez rationnelle comme prin(*) Cette disposition se présente, en particulier, dans l'attelage JanneyBuhoup.