Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
22
23
RICHESSES MINÉRALES DE LA SIBÉRIE
RICHESSES MINÉRALES DE LA SIBÉRIE
inférieur de ses deux affluents de rive droite , le Guilouï
jusqu'à la Dougda, tributaire de la Silindja, affluent du cours inférieur de la Zeïa ; ce dernier cours d'eau présente d'ailleurs aussi une région aurifère vers le milieu de son cours ; quelques autres gisements sont épars le long de différents petits affluents de la Zeïa en amont de la Brianta; enfin un groupe important de placers, qui se trouve non loin de ceux du haut Amour, est le groupe de la Djalinda, tributaire de la Zeïa par l'intermédiaire de l'Our. C'est la découverte de ces derniers, d'ailleurs très riches, qui a signalé pour la première fois l'existence de gisements aurifères dans la province de l'Amour ; concédés en 1867, ils ont donné lieu,, dès l'abord, à une production d'or de près de 3.000 kilogrammes par an. Ce n'est qu'après 1870 que les recherches se sont portées sur les autres cours d'eau du bassin de la Zeïa, et c'est en 1875 seulement que les exploitations y ont débuté ; elles se sont rapidement, développées et ont, en quelques années, doublé la production de la province de l'Amour, malgré la prompte diminution de la production des placers de la Djalinda. Le pays est presque aussi difficile d'accès que la région aurifère de la Léna et offre aussi peu de ressources naturelles; situé à quelques degrés plus au sud, il est cependant aussi d'un climat très rude, et le lavage des sables ne peut y durer plus de cent dix à cent vingt jours par an. La Zeïa, navigable dans tout son cours inférieur, constitue, en été, une voie d'accès relativement facile à partir de la grande ville de Blagovechtchensk, qui est située sur l'Amour tout près de son confluent avec la Zeïa ; des bateaux à vapeur appartenant aux Compagnies de mines (dont les deux plus importantes sont la C ie de la Zeïa et la C' e Verkhné-Amourski) assurent le transport de tous les approvisionnements nécessaires jusqu'aux résidences centrales de Lounguineet de Zeïskaya Pristan,
et la Brianta ; d'autres sont situés sur les tributaires de l'Argui, affluent de rive gauche de la Zeïa et s'étendent