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L'EXPLOITATION MÉCANIQUE
en défaveur. Une Compagnie importante de constructions électriques, la General Electric Company, a même renoncé à leur construction. Pour le travail au rocher, les perforatrices par rotation deviennent un cas particulier des appareils de sondage au diamant, légers, faciles à installer au fond, à avancement rapide et à forage dans toutes les directions, qui sont si fort en faveur dans les prospections de mines et dans les recherches en pleins travaux d'exploitation en Amérique. L'outil foreur porte alors une couronne pleine au lieu d'une creuse. Les décrire nous entraînerait trop loin (*) ; nous nous contenterons de citer comme exemple le fonçage rapide des puits, avec ces appareils. On fore, sur toute la surface du puits, des trous de sonde assez profonds, quelquefois de toute la hauteur du puits. On retire l'appareil, on bouche les trous avec du salde coulant, qu'on enlève ensuite à la curette sur une profondeur de trou de mine ordinaire, et on fait sauter simultanément toute une tranche horizontale du puits. Le travail coûte 1 à 2 p. 100 plus cher qu'à la main; mais on a une économie de temps de 30 p. 100. On opère de même dans des galeries de travaux préparatoires, en faisant marcher l'outil horizontalement ; on fait alors des trous moins profonds ; mais on a une facilité plus grande pour retirer l'appareil que dans un puits, en le roulant en arrière sur le truc même où il repose. Il est possible, dans des chantiers très grisouteux, de faire précéder les traçages d'un trou de sonde à une certaine distance, pour purger le grisou. Nous n'avons pas de cas particulier à citer; nous nous bornons à en signaler la possibilité.
(*) Nous renverrons pour cela à l'intéressant chapitre Sondages, du Traité d'exploitation des Mines, de MM. Kûss, Ingénieur en chef, et FÈVRB , Ingénieur au Corps des Mines.
DANS LES
HOUILLÈRES
DES ÉTATS-UNIS
2il
Ces appareils sont mus à volonté à l'air comprimé (Pl. IX, fig. 22) ou à l'électricité (fig. 23), et leur usage est courant aux États-Unis, où toutes les recherches intérieures de gisement se font par des sondages, ainsi ([ne les communications d'un étage à un autre pour le passage d'une conduite d'air comprimé ou de pompe, que l'on fait ainsi beaucoup plus économiquement et plus rapidement qu'avec un puits.
VIII DÉHOUILLEUSES
(suite). —
CHARGEUSES.
Devant la puissance des machines à déhouillor, la force de l'homme pour charger le charbon abattu est devenue insuffisante, et le problème s'est bientôt posé de la remplacer aussi par un engin mécanique. On n'est pas arrivé encore à une solution pratique; niais il est probable que, d'ici peu, les recherches faites dans ce sens seront suivies de succès ; les immenses pelles à vapeur qui servent à enlever des montagnes entières sont un exemple qui ouvre la voie et montrent déjà, sur une échelle bien plus grande, que la réalisation est possible. C'est l'outil de demain, que nous ne pouvions omettre de mentionner.
IX DÉHOUILLEUSES
(suite).
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LIMITES D'EMPLOI.
Les deux plus grosses difficultés qui s'opposent à l'emploi des baveuses sont l'inclinaison du charbon et ses impuretés. Les baveuses avançantes et surtout ripante font 1 fois et demie à 2 fois plus de travail que les baveuses à pic