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ASSEMBLAGES DES CHAUDIÈRES A TUBES D'EAU
appartenait à la façade d'arrière, c'était celui fixé sur la boîte de la paire de tubes qui ne s'est déplacée vers
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FIG .
27. — Accident du 21 novembre 1899. Vue du faisceau tubulaire après l'explosion.
l'avant que de 0 m ,70; un autre appartenait à la façade d'avant, c'était celui retenant, par le bas, un pot double dont le haut correspondait à la même paire de tubes. L'emplacement du troisième boulon rompu n'a pas pu être identifié. On suppose que la succession des désordres a commencé par la rupture du premier de ces boulons. Des quatre hommes qui se trouvaient dans la chaufferie, l'un était à l'écart et n'a pas été atteint ; deux n'ont été brûlés que d'une manière insignifiante ; mais le quatrième a reçu des brûlures dont il est mort trois jours après. En outre, un charbonnier, qui culbutait du charbon en dehors de la chaufferie, mais en face de l'appareil, a été atteint par le jet de vapeur et frappé par le wagonnet que la violence du jet releva brusquement ; il est mort le lendemain. Anticipons enfin sur la statistique des accidents qui se sont produits l'an dernier, pour dire que, le 6 février 1900, dans une usine d'apprêtage d'étoffes, un nouveau débouchage survenu au cours d'un serrage de joint a brûlé
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deux hommes, dont l'un mortellement. La chaudière venait d'être l'objet d'une réparation : on avait procédé au remplacement de six boulons d'ancre, de vingt bagues biconiques, et à la réfection générale de tous les joints. Dans cet appareil, dont la construction remontait à 1879, les boulons d'ancre étaient vissés dans les boîtes de raccordement, qui offraient des logements taraudés pour les recevoir. L'ouvrier qui fit la réparation employa des boulons de remplacement dont le diamètre était un peu faible ; il dit avoir, pour corriger ce défaut, repassé ces boulons à la forge, les refoulant à chaud par une extrémité afin de les renfler. La chaudière une fois remise en pression, l'étanchéité des assemblages laissait à désirer; le mécanicien-chaudronnier, mandé par l'usinier, confia à une équipe de deux hommes, composée d'un chef ouvrier et d'un manœuvre, la mission de reviser le serrage des boulons correspondant aux joints qui fuyaient. L'opération fut effectuée pendant que la chaudière était en pression. Elle touchait à sa fin; les deux ouvriers s'occupaient de deux boulons contigus appartenant à la huitième et à la neuvième rangée, à partir du bas, de l'élément extrême de gauche ; la pression dans la chaudière était alors d'environ 5 kg par cm2 . Le manœuvre, armé d'une clef, agissait sur l'écrou de l'un des deux boulons, pendant que son chef frappait de petits coups sur les pots pour faciliter l'emmanchement des bagues biconiques. Soudain les trois pots doubles, reliant la boîte de la septième rangée à celle de la huitième, celle-ci à la boîte de la neuvième et cette dernière à celle de la dixième rangée, furent projetés ainsi que leurs bagues biconiques, laissant libre issue à une trombe d'eau brûlante et de vapeur. Les boulons des huitième et neuvième rangées avaient lâché prise : non qu'ils se fussent brisés; mais il a été constaté que ces boulons, présentés devant leurs logements sur leurs boites