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ÉTUDE GÉOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE
ETUDE GEOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE
le dépôt ordinaire du lœss. Sa composition, d'après l'analyse qui en a été faite par M. Coignard au laboratoire d'essais d'Alais, est ici la suivante :
de P'ing lou sien, sur un premier gradin dont la hauteur au-dessus du lit du fleuve est de 60 à 120 mètres (80 mètres en moyenne) à l'Est de T'oung kouan, atteint 180 mètres avant Ling pao sien, et se maintient ensuite à une quarantaine de mètres jusqu'à Chan tchoo. A partir de cette localité, la route s'éloigne du fleuve et se rapproche des montagnes. Elle atteint environ 250 mètres d'altitude au-dessus du niveau du fleuve Jaune à Ts'e tchouang, qui se trouve à 8 kilomètres environ au S.S.E. de la passe de Mao kin tchen. Les montagnes de la chaîne du Ts'in chan sont d'ailleurs un peu plus éloignées du fleuve que le Fong kiao chan (environ 40 kilomètres, au lieu de 22 kilomètres à Mao kin tchen). Sur le versant Nord du Fong kiao chan, où la pente moyenne du substratum est à peu près la même que sur le versant Sud, il n'y a pour ainsi dire pas de lœss. On le rencontre bien, sur la route de P'ing lou sien à Kiè tchoo, à partir de 900 mètres d'altitude, mais d'une façon sporadique dans des creux. De plus, et comme de coutume au voisinage des montagnes, il est très mêlé de décombres grossiers empruntés à leurs flancs. Bref, au lieu du plateau du versant Sud, on n'a là que des éboulis, avec une pente de 10 p. 100 environ, jusqu'au lac salé de Lou ts'ouen, situé à peu près à la même altitude que le fleuve Jaune, mais à 8 kilomètres de l'axe de la chaîne, tandis que le fleuve Jaune en est à 22 kilomètres. Plus au Nord, les mêmes accumulations se reproduisent à une échelle moindre, le long delà chaîne du Ki chan, qui sépare le Fen ho inférieur du lac de Lou ts'ouen. Nous avons traversé cette chaîne au Sud de Ki ang tchoo ; le substratum n'apparaissait pas, et le plateau de lœss s'abaissait à peu près symétriquement sur les deux versants.
Silice Alumine Calcaire Humidilé Divers
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60,5 19,6 15,2 4,4 0,3 100,0
A 300 mètres d'altitude, la route passe en plaine presque horizontale sur 5 kilomètres; après quoi, par une descente presque à pic d'une trentaine de mètres, elle atteint le fleuve Jaune. En remontant par la route plus abrupte de P'ing lou sien à Kiè tchoo, nous avons atteint d'abord le plateau lui-même, dans lequel le fleuve a creusé une coupure de 200 mètres de profondeur. Pendant cette montée, nous avons recoupé de nombreux lits plus coquilliers ; puis nous , avons suivi le sommet du plateau du lœss jusque vers 810 mètres d'altitude. Sa pente est régulièrement croissante de 1 p. 100 à 3,5 p. 100 avec une moyenne de 2,2 p. 100. Nous avons rencontré, notamment vers 700 mètres, des bancs de poupées, dont la pente est très légèrement inférieure à celle de la surface du plateau ; l'un d'eux se présentait assez compact avec une épaisseur de O m ,60. A cet endroit, le fond des ravins, à 120 mètres ou 150 mètres de profondeur, était formé par le substratum des calcaires métamorphiques en couches très redressées. Sur l'autre versant de la vallée du fleuve Jaune, la formation semble être à peu près symétrique, quoique avec un talus beaucoup moins important au bord même du fleuve; ainsi la route de T'oung-Kouan à Ho nan fou se tient en général, jusqu'à Chan tchoo, en face
Tome XIX, 1901.
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