Annales des Mines (1903, série 10, volume 3) [Image 302]

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CONSOLIDATION DES ANCIENNES CARRIÈRES

Dans les régions où le ciel de carrière était en bon état, on a percé, sous les piédroits du souterrain, deux galeries parallèles dont la conservation a été assurée par deux murs en maçonnerie de meulière de 0 m ,80 de largeur; de plus, sous l'axe du Métropolitain, on a construit de distance en distance des piliers de 1 mètre sur 2 mètres, laissant en moyenne entre eux des intervalles de 5 mètres (Pl. XIX, fig. 1 et 2). Les ouvrages en maçonnerie ainsi exécutés supportent le ciel de carrière et empêchent tout affaissement du sol sous la ligne métropolitaine. En plusieurs points, Tes galeries d'avancement ont rencontré des fontis, qu'on a dû contourner et entourer d'un anneau en maçonnerie, pour éviter qu'ils ne s'étendent par la continuation de la désagrégation du sol. Pour soutenir le souterrain au passage de ces fontis, on a percé de 5 mètres en 5 mètres sous les piédroits, et dans l'axe de la ligne, trois files de puits circulaires de l m ,20 de diamètre qui ont été remplis en béton et ont été recouverts d'une dalle en béton, supportant les piédroits et le radier du Métropolitain. Commencés en novembre 1898, les travaux de consolidation ont été terminés en août 1899 et ont occasionné une dépense de 52.000 francs environ. Ligne circulaire Sud n° 2. — La ligne circulaire Sud n° 2 traverse la zone des carrières sur le tiers environ de son étendue. Partant du Trocadéro, elle suit la rue Franklin au niveau même des bancs du calcaire grossier, franchit en viaduc la Seine et la plaine de Grenelle, recouverte d'un manteau de sables d'alluvions, et pénètre en souterrain dans l'étage du calcaire grossier au boulevard Pasteur. Elle y reste sans interruption jusqu'à la place SaintJacques, où elle sort de terre pour traverser en viaduc

SOCS LE TRACE DES LIGNES METROPOLITAINES

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la vallée d'érosion de laBièvre, puis rentre en souterrain au boulevard d'Italie, où se retrouvent les anciennes carrières, suit le boulevard de l'Hôpital jusqu'au boulevard Saint-Marcel et quitte définitivement les régions exploitées pour retraverser la Seine et atteindre la gare de Lyon en terrains d'alluvions (Voir le profil en long, Pl. XX). Du boulevard Pasteur au boulevard Saint-Marcel, du kilomètre 4,7 au kilomètre 9,9, la ligne métropolitaine 'se trouve donc, sans discontinuité autre que celle du passage de la Bièvre, au-dessus des anciennes carrières, exploitées tantôt sur un, tantôt sur deux étages à des profondeurs variant de 8 à 23 mètres au-dessous du sol de la voie publique. Pour permettre au lecteur de se rendre compte de la nature des terrains dans lesquels passe la ligne métropolitaine, nous donnons, à titre d'indication, la coupe d'un puits percé boulevard Edgar-Quinet, près de la rue Delambre. Diluvium. Couche de sable rouge Sable et grès de Beauchamp. Sable jaune argileux 3 Couches alternées de marnes et caillasses ! Caillasse saccharoïde cristallisée (dite sucre S candi des carrières) Couches alternées de marnes et caillasses.. . . Caillasse saccharoïde cristallisée Couches alternées de marnes et caillasses. . . . Banc de caillasse 3 T3 Couches alternées de marnes et caillasses. . . . Caillasse grise Marne grise Caillasse grise Marne grise I Marnes et caillasses alternées ! Caillasse grise brisée 3

A reporter

Mètres. i 95

2,00 3,00 0,40 1 ,30 0,40 2,00 0,1 S 0,80 0,45 0,20 0,35 0,40 1,00 0,20 14,60