Annales des Mines (1903, série 10, volume 4) [Image 62]

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L ORIGINE ET LES CARACTERES

116 Vallée (0)

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80 mètres dont on dispose au-dessus de la vallée, un maximum de 5 millions de tonnes. Ainsi que le montre la carte géologique cijointe (Pl. III, fig-'S), ce gisement est situé dans la même bande de terj rains gneissiques, où se trouvent, plus au Sud, Gellivara et, un peu à l'Ouest, le petit gisement de Mertainen (*). Ces deux gisements de Mertainen et Svappavara forment deux bandes Nord-Sud, parallèles à la direction générale des terrains du pays. Comme toutes les mines dont il va être question dans ce chapitre, ce gisement apparaît intercalé ou interstratifié dans le cristal? lophyllien; il forme une longue zone, visible d'une façon à peu près continue sur 1 kilomètre

7 Sud (701 Mmes cuivreuses FiG.ll. — Plan schématique du gisement de Svappavara au 1 : 9.20

(*) Un autre petit gisement, dit de Ylipâasnjaska, prolonge peut-être au Sud ce gîte de Merlainen, au delà d'une zone entièrement masquée par les tourbières.

DES GISEMENTS DE FER SCANDINAVES

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et reconnue au total, au moyen du magnétomètre, sur 1.400 mètres (fig. 11). Au Nord, son affleurement constitue la crête de la colline de Daneliv et domine d'environ 90 mètres la vallée voisine, où se trouve l'étang de Svappavara. Dans la partie centrale, oii il atteint 60 mètres de large, il est bordé, sur ses deux épontes, par d'anciennes tranchées, occupant environ 400 mètres de long, où l'on a exploité des hématites cuivreuses jusqu'à 90 mètres de profondeur. Vers le Sud, où la colline s'élargit et s'étale en un plateau des deux côtés du gîte, son prolongement devient, par endroits, très hypothétique, et, là où on l'a reconnu par des tranchées, son épaisseur n'est plus que de 5 à 6 mètres. En moyenne, ■ le plongeaient du minerai est très redressé, très voisin de la verticale; on observe à peine une légère inclinaison à environ 80° vers l'Est, c'est-à-dire que l'amas a pratiquement l'allure d'un filon. Le terrain est, d'ailleurs, tellement recouvert de bois, de broussailles et de vieilles haldes que les observations sur les roches encaissantes sont actuellement à peu près impossibles. La nature du minerai varie beaucoup du Nord au Sud. A l'extrémité Nord, on a (en A) des masses de magnétite, irrégulièrement mêlées d'hématite produite par leur altération et contenant de l'apatite et de la calcite (1 p. 100 de phosphore; 5,40 de chaux). Plus au Sud, sur l'éponte Ouest, on a exploité, dans les vieilles tranchées de l'Eriksgrube, de Storrigningensgrube, etc., des hématites schisteuses mêlées au gneiss encaissant et teintées par des sels de cuivre. La tranchée de Storrigningen, qui a 90 mètres de large, est actuellement entourée par de l'hématite non cuivreuse, qu'ont laissée les anciens exploitants. Sur l'éponte Est, on retrouve une autre zone cuivreuse, exploitée autrefois par de petites tranchées d'environ 10 mètres de profondeur (Smess gr. ; Bengt Ois gr., etc.). Il y a là des veines de pyrite de fer et de chai-