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INSUFFISANCE
D'UN
GUIDAGE
DIAMÉTRAL CONVERGENT
On a l'équation d'équilibre suivante : T = 2P sin a + 2Pf cos a = 2P cosa (tanga + tangf).
L'effort R qui tend à rapprocher les mains de guides sera donné par l'équation : R = P cosa — Vf sin a = P cos a (1 — tanga . tangç).
D'où enfin : T(l — tanga. tang?) T V, , ;. " '. B-rJ = - cote (a 4- tp). R n = — 61 2(tanga + tangç) 2 ^
L'angle a est très petit. Par exemple, dans le cas actuel, tanga
3
= JQQ
1
O* P
eu
f
li
^ donc, avec une approxima-
tion suffisante, négliger a devant ?, et écrire enfin : R
-2/-'
Le cas le plus favorable au point de vue de la résistance des mains de guides est celui où / est grand, autrement dit celui où le guidage est mal graissé. Alors / peut atteindre 0,25. Au contraire, dans le cas de guides bien graissés, / pourra s'abaisser à 0,10. T T Suivant ces cas, R variera donc entre Q~~Q et Q^Q' soit de 2T à 5T. Au moment de l'accident, la vapeur ayant été donnée en plein, la force T se composait de l'effort moteur de la machine fonctionnant à pleine pression, soit, comme on l'a vu, 22.000 kilogrammes en moyenne et 25.000 kilogrammes au maximum, et de l'effort d'entraînement résultant de la prépondérance du câble sur la charge utile, soit 4.800 kilogrammes. On peut donc évaluer T à 25.000 ou 30.000 kilogrammes, et par conséquent R, effort ten-
COMME
DISPOSITIF
ÉVITE-MOLETTES
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dant à rapprocher les mains de guides, aurait été compris entre un minimum de 50.000 kilogrammes et un maximum de 150.000 kilogrammes. Ces évaluations portent d'ailleurs sur des efforts statiques. Les efforts développés réellement ont pu être supérieurs à ces chiffres en raison de chocs, le coincement de la cage dans les guides ayant eu lieu en vitesse. Cet effort considérable tendait à rapprocher les mains de guides en les faisant ainsi travailler à la traction, circonstance éminemment défavorable pour des pièces en fonte. Dans leur section médiane, les mains de guides mesuraient 205 X 18 millimètres, soit 3.690 millimètres carrés. En prenant pour R sa valeur minima, 50.000 kilogrammes, cela donne déjà une fatigue de 13 à 14 kilogrammes par millimètre carré, ce qui dépasse la charge de rupture de la fonte à la traction. Il n'est donc pas surprenant qu'une des mains de guides supérieures ait été retrouvée rompue dans cette section. L'attache de la main de guide à la traverse, qui était soumise à sa suite à l'effort d'arrachement R, n'était pas plus résistante que la main de guide elle-même. Cette attache se composait en effet de quatre boulons de 22 millimètres, présentant au cisaillement une section totale de 1.520 millimètres carrés. Pour R = 50.000 kilogrammes, cela correspond à une fatigue de 33 kilogrammes par millimètre carré, fatigue supérieure à la résistance du fer au cisaillement. Ceci explique la rupture de presque tous les boulons qui reliaient les mains de guides supérieures à la cage. Les mains de guides inférieures ont été moins éprouvées. Elles sont restées intactes, et un seul boulon de chacune a été rompu. Mais les six autres boulons qui retenaient encore ces mains de guides à leur traverse étaient tous à demi cisaillés.