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i 1-6 RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
près la baie de Plum à celle de Kouakoué, est connue comme beaucoup plus riche en gisements de cobalt et surtout de chrome que de nickel ; d'autre part, une zone d'une dizaine de kilomètres de largeur et d'une trentaine de kilomètres de longueur, située en arrière de la chaîne des monts Koghis, Erembéré, et Mou, de part et d'autre de la rivière Koéalagoguamba, n'a été jusqu'ici l'objet d'aucune déclaration minière; enfin le massif du Oua-Tilou n'en comprend qu'une seule de faible étendue, et ceux du dôme de Tiebaghi et de la presqu'île de Poume ne paraissent contenir, comme exploitables, que des minerais de chrome et de cobalt à l'exclusion de ceux do nickel. Parmi les régions encore vierges, mais qui sont considérées comme particulièrement riches en nickel, nous citerons : la vallée do la Tontouta et les pentes du mont Humboldt qui descendent sur la vallée de son affluent la Kalouéhola, la haute vallée de la Ouenghi ou plus exactement celle de son affluent la Tontou et le massif où cette rivière prend sa source, massif qui se développe, également avec des gisements de nickel, sur le versant de la rivière Koua, la haute vallée de la rivière Comboui, le massif du Tchingou, etc. Nous n'avons pas eu le loisir de visiter tous ces massifs, d'autant plus que, pour deux d'entre eux, il ne nous a pas été possible de trouver, auprès des concessionnaires ou des auteurs des déclarations de recherches, personne qui fût en état de nous guider jusqu'aux points où les indices les plus sérieux de la présence du minerai ont été relevés. Ce n'est que dans les vallées de la Tontou et de la rivière Koua, et dans la vallée de la Comboui, que nous avons pu examiner avec quelque détail les affleurements qui ont été découverts et les quelques travaux de recherches qui ont été faits. Nos observations, qui ont porté dans la première de ces régions, comme l'indique la fig. 7 de la Pl. XIII, sur
LES MINES DE NICKEL
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un assez grand nombre de périmètres qui faisaient à ce moment l'objet de demandes de concessions pendantes, nous ont permis de reconnaître, en un très grand nombre de points situés généralement entre les cotes 500 et 1.000, la présence de riches minerais verts ou chocolat, et parfois aussi de formations pulvérulentes à bonne teneur; souvent de tels indices peuvent être relevés le long d'une même croupe sur des hauteurs verticales importantes et peuvent être retrouvés jusqu'à une certaine distance à droite et à gauche. Ce sont là des indications fort encourageantes, qui montrent que la minéralisation de ces massifs est considérable. Il paraît dès lors fort à espérer que d'importantes richesses existent, encore vierges, dans la large étendue de ces massifs, et qu'il pourrait y "être fait des exploitations considérables, le jour où la question des moyens d'évacuation du minerai serait résolue. Comment cette question devrait-elle être résolue, quelles seraient les dépenses qu'une telle solution comporterait, et sur quels tonnages de minerai les frais de premier établissement correspondants pourraient-ils être répartis? C'est ce que personne n'a étudié sérieusement jusqu'ici, et c'est ce que le caractère des plus sommaires des recherches qui ont été faites ne permet pas d'apprécier aujourd'hui. Dans la haute vallée de la Comboui, il semble également exister des ressources d'une certaine importance, bien que la minéralisation s'y montre généralement moins riche et vraisemblablement plus irrégulière. Dans la vallée de la Tontouta et dans celle de la Kalouéhola, c'est-àdire sur l'autre flanc du massif du Humboldt, on aurait également fait des recherches couronnées, assure-t-on, d'un succès superbe ; nous n'avons pas été mis à même de vérifier par nous-même l'exactitude de ces dires, et nous avons tout lieu de croire que, comme pour les autres re gions encore vierges, le développement des recherches