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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
EXPORTATION
des minerais de nickel de la Nouvelle-Calédonie (*)
1875 1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892 1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902
VALEUHS ESTIMÉES
QUANTITES
sur
approximatives de nickel métal contenues (*)
place des quantités exportées '*)
francs 327.000 1.703.000 1.720.000 46.000
327 3.406 4.377 155
tonnes 39 408 525 18
»
2.528 | 4.069 j 9.025 6.881 10.888 5.228 921 8.G02 6.616 21.000 24.590 54.081 35.951 45.613 40.089 38.976 37.467 57.639 74.614 103.908 100.319 133.676 129.653
960.599
(5.058) (6.392) (6.768) (7.994) (1.095)
(1.250) (1.900) (160>
506 000 814 .000 1.624 .000 1 .240 .000 1.578 .760 731 .920 184 .200 1.075 .000 827 .000 2.625 .000 2.8i7 .000 5.678 .000 3.235 .000 3.877 .000 2.806 .230 1.948 .800 1.586 .015 2.017 .365 3.357 .630 5.507 .124 5.879 4.580 000 4.579 (100
- ooo
(30.617
n
62.880.044
253 j 407 812 620 871 418 92 688 530 1.680 1.960 4.326 2.507 3.180 2.795 2.484 2.388 3.458 4.356 5.640 5.975 7.218 7.045
60.693
. (
( I I
(2.697)
Ç. — DÉVELOPPEMENT POSSIBLE DE L'INDUSTRIE DU NICKEL EN NOUVELLE-CALÉDONIE.
Les chiffres qui précèdent suffisent à montrer quelle a été jusqu'ici, pour la Nouvelle-Calédonie, l'importance de (*) Les chiffres de ces trois colonnes sont établis en supposant tout le minerai exporté cru ; nous avons porté entre parenthèses, lorsqu'il y avait lieu, les chiffres relatifs au minerai fondu dans la colonie. (**) Les valeurs des quantités de minerai exportées, indiquées pourles années antérieures à 1901, et en particulier pour les trois dernières, sont certainement exagérées ; elles paraissent avoir été obtenues en multipliant les tonnages de minerai humide par la valeur de la tonne de minerai sec; elles seraient donc à réduire de 25 p. 100 environ.
513 l'industrie du nickel, et quel est l'intérêt qui s'attacherait, pour la prospérité de notre colonie, à ce que cette industrie se développe encore largement. Nous avons suffisamment montré dans ce qui précède combien grandes sont les ressources en métal facilement exploitables contenues dans le sol de la Nouvelle-Calédonie pour que chacun comprenne que l'on ne peut que souhaiter voir la demande de minerai augmenter, fût-ce au prix d'un abaissement des cours ; les richesses de notre colonie peuvent en effet, pour peu qu'on les exploite d'une façon plus régulière, plus stable, et plus prévoyante, ce que ne manquerait pas de faciliter grandement une augmentation des débouchés, fournir à des demandes beaucoup plus importantes encore qu'aujourd'hui, et cela pendant de longues années. Comme nousl'avons dit, cette augmentation des débouchés parait assez étroitement liée aujourd'hui à une diminution du prix auquel le métal pourrait être offert au consommateur, et les gisements que nous venons de faire connaître pourraient, nous n'en doutons point, satisfaire à cette nécessité. Nous voudrions le montrer en quelques mots. Si l'on reprend un à un les différents éléments du prix de revient du nickel que fournit la Nouvelle-Calédonie, on est frappé, en écartant pour le moment les charges importantes que comportent les difficultés de main-d'œuvre, sur lesquelles nous reviendrons d'ailleurs, on est frappé, disons-nous, de l'influence sur ce prix de revient de trois circonstances différentes. Ce sont : d'abord l'obligation d'abattre avec le minerai des quantités considérables de matières plus pauvres en nickel qu'il faut séparer par un minutieux triage et rejeter ensuite, puis, et surtout, l'augmentation de prix du simple au double que comporte le transport, depuis les Antipodes jusqu'en Europe, de minerais qui ne tiennent guère plus de 5 p. 100 de leur poids LES MINES DE NICKEL