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INDUSTRIES
MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE
gile par une certaine épaisseur de roc laissé en place. Voici le détail de cette méthode. Une galerie de roulage suit la direction de l'amas. Tous les 20 mètres, des galeries perpendiculaires s'en détachent. De ces galeriessecondaires on s'élève par des cheminées verticales à 10 mètres les unes des autres. Après avoir monté pendant 4 mètres, on trace une nouvelle galerie perpendiculaire à la direction, puis on taille une chambre ayant toute la largeur de l'amas (30 mètres) dans un sens, 13 mètres dans l'autre, et ayant pour hauteur celle d'une tranche. Les mineurs laissent sous leurs pieds 50 p. 100 environ du minerai et font tomber le reste par les cheminées que l'on prolonge au fur et à mesure par du boisage. Quand on est arrivé près de la galerie de roulage de l'étage supérieur, on redescend en faisant tomber tout le minerai laissé provisoirement. Le toit est assez solide pour qu'on puisse laisser vides d'aussi vastes cavités. Entre deux chambres voisines on laisse un pilier de 7 à 8 mètres d'épaisseur qu'on perce de distance en distance pour l'aérage. En procédant à l'évacuation des chambres, on reprend ce qu'on peut de ces piliers. Dans la mine voisine de Sunset, on emploiera la même méthode. Comme le minerai et les épontes sont très solides, à cause de leur forte teneur en fer, les chambres auront en plan 30 m X 20 mètres. Cette méthode dispense presque complètement de boisage. Le sol sur lequel on travaille étant très solide, on n'a pas à craindre de l'ébranler comme un plancher par un coup de mine trop fort, et on peut augmenter les dimensions et la charge des trous. Chaque perforatrice produit environ 75 tonnes par vingt-quatre heures. L'extraction se fait par un puits vertical. Pour le moment, il y a deux accrochages à 200 et à 300 pieds de l'orifice du puits. Le premier dessert une tranche de 60 pieds, au-dessus de laquelle le minerai doit être pris
EN
COLOMBIE BRITANNIQUE
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par carrière. Au-dessous de l'étage 300, on descendra par tranches de 175 pieds (55 mètres). Le prix de revient de l'extraction par travaux souterrains est de $ 1,50 à $ 1,75 par tonne. Il s'agit surtout, il est vrai, de travaux préparatoires. L'exploitation par carrière n'en est pas moins très sensiblement plus économique. On ne demande pour l'instant aux travaux souterrains que 120 tonnes par jour. Mais, en hiver, on est à peu près forcé d'abandonner les carrières. Le roulage est effectué par des mules. On s'éclaire à la bougie. Comme machinerie au jour, signalons la machine d'extraction, une Corliss à deux cylindres de 300 chevaux, un broyeur à mâchoire Farrel capable de passer 800 tonnes en dix heures et un broyeur Gates de 500 tonnes, qui font subir au minerai un premier concassage, un compresseur Ingersoll Sergeant destiné à .alimenter 35 perforatrices, enfin une dynamo pour l'éclairage du carreau. Une toile sans fin servait au criblage ; mais elle est inutilisée. La mine possède des maisons pour les ouvriers mariés, une pension ou boarding house pour les autres, des bureaux, etc. La production de Mother Lode a été de 100.000 tonnes en 1901, de 136.000 en 1902. On estime à 2 ou 3 millions de tonnes la quantité de minerai en perspective. Knob Hill et Old Ironsides. — Ces mines sont situées dans le camp minier de Greenwood, à 6 kilomètres à l'Ouest de cette ville, sur le flanc d'une montagne qui domine Phœnix creek. Ce camp est desservi par un embranchement du C. P. P., qui se détache,, à Eholt, de la ligne principale, et dessert en même temps la mine de Snowshoe. La petite ville de Phœnix s'est élevée près de la mine. Le minerai de Knob Hill et d'Ironsides est expédié au smelter de Grand Forks, qui appartient à la