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AFFAISSEMENTS PRODUITS PAR L'EXPLOITATION DU SEL
saire à un rétablissement de l'équilibre (quelques jours) et de la courbe de remontée du niveau, on peut estimer qu'un afflux d'eau douce de 4.000 mètres cubes suffit à combler ces sillons. Chacun d'eux aurait donc en moyenne 50 mètres cubes en volume. Leur profondeur étant de 1 mètre en moyenne et leur forme plus évasée qu'un cône, et en admettant que l'eau occupe 1/10 du volume des terrains qu'elle imprègne, on peut évaluer l'étendue superficielle moyenne d'un sillon à 2.000 ou 3.000 mètres carrés, etson rayon, autour de chaque sondage, à 30 mètres à peine, ce qui explique pourquoi les dépressions ne se transmettent pas loin dans les nappes douces. Nous donnons (Pl. XI) quelques diagrammes relevés à l'enregistreur de niveau sur la nappe de Dombasle. On remarquera qu'il semble y avoir à peu près proportionnalité entre les dépressions et l'intensité des pompages, c'est-à-dire le volume des extractions. DISSOLUTION. — Comme l'indique la coupe géologique de la fig. 2, Pl. IX, dans le périmètre de la nappe de Dombasle divers faisceaux viennent s'offrir par leur tranche à l'action des eaux douces qui descendent par les forages. Les deux faisceaux supérieurs, qui aboutissent à l'aplomb du lit du Sanon à hauteur de Dombasle, sont recoupés là par les sondages aujourd'hui inactifs de la saline de Rosières- Varangéville, de la soudière Solvay, de la saline de Dombasle et par les sondages du vallon du Rouault, exploités actuellement par la Société de RosièresVarangéville. Il s'y fait une dissolution correspondant aux affaissements c et g de la carte (Pl. IX et X, fig. 1). Dans le troisième faisceau, très, riche en sel, ce sont les sondages, aujourd'hui inactifs, de Crévic n° 1, Sommerviller n os 1, 2 et 3, Solvay-Botta n° 2, qui amènent l'eau douce et provoquent les dissolutions correspondant aux affaissements d et h très importants.
EN MEURTHE-ET-MOSELLE
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, Le quatrième faisceau est rencontré par des sondages de Crévic n° 2, Dombasle n os 4 et 5; il ne renferme pas de banc de sel important, et sa dissolution propre ne peut provoquer aucun affaissement. Le cinquième faisceau est celui de Flainval et de Portieux ; les affaissements e et f sont la conséquence de sa dissolution. L'affaissement k serait dû à la dissolution du faisceau inférieur inexploité. La forme linéaire signalée plus haut des chambres de dissolution de cette région est très marquée pour quelques-uns de ces affaissements. D'autres n'ont été reconnus qu'à l'aplomb d'ouvrages d'art linéaires, tels que le canal ou le chemin de fer; leur étendue n'est donc pas précisée. L'affaissement très important /, de Flainval, intéresse le cinquième faisceau non par sa tranche, mais normalement. AFFAISSEMENTS. — Ces divers affaissements se présentent ainsi (Voir Pl. X, fig. 1) : a) Affaissements du canal. — Affaissement h. — Sur plu-
sieurs centaines de mètres, le canal est plus ou moins touché, surtout vers l'amont, au Nord-Est de la saline de Crévic, où, dans le plafond, s'est formée une cuvette de près de 1 mètre de profondeur maxima et d'une longueur de 220 mètres. Vers l'aval, l'aqueduc du ruisseau de l'Axant et l'écluse n° 21 ont subi des mouvements de quelques centimètres. De part et d'autre du canal, dans la saline de Sommerviller et surtout dans celle de Crévic, les constructions sont lézardées et déversées. Dans la prairie voisine de la saline de Crévic, entre le canal et le Sanon, se forme une série de mares, alignées suivant la tranche du faisceau de sel attaqué. Le village de Sommerviller même est atteint. Affaissement g. — Il intéresse l'écluse n° 22, dont la moitié amont s'est affaissée de quelques centimètres, ainsi