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V458 AFFAISSEMENTS PRODUITS PAR L'EXPLOITATION DU SEL
qu'une étendue de 250 mètres à l'amont de cette écluse. Comme à Crévic, il a fallu recharger les berges. {_) Affaissements du chemin de fer. — (Les petits entonnoirs de Varangéville, vers le kilomètre 364,600, résultent de la dissolution naturelle des gypses peu profonds et n'ont pas de rapport avec l'exploitation du sel. On y a remédié facilement par un longrinage des voies.) Affaissements ce. — Entre les points kilométriques 367,100 et 367,200, la voie s'affaisse annuellement de 0 m ,05 depuis plusieurs années. Entre les kilomètres 367,300 et 367,570, un affaissement de même allure a atteint aujourd'hui un total de 0 m ,60 environ. Entre les kilomètres 367,600 et 367,900, un affaissement du même genre s'est produit. Entre les points 368,100 et 368,200 se produit un affaissement de 0 m ,03 par an. Ces affaissements, voisins mais distincts, correspondent aux deux premiers faisceaux des couches salées, qui sont là séparées par des intervalles marneux expliquant cette discontinuité. Affaissement d. — Notre prédécesseur M.Lebrun, Ingénieur des Mines, a fait de cet affaissement une étude magistrale. Nous extrayons ce qui suit d'un de ses rapports en date du 23 décembre 1900 : « De tous les affaissements reconnus, le plus important, par son étendue et les troubles superficiels qui en sont la conséquence, est celui qui est communément appelé « affaissement du Béhard », parce que sa direction générale se confond avec celle d'un petit ruisseau dénommé Béhard, qui coule de l'Est à l'Ouest, au Sud du village de Dombasle. Il intéresse tout à la fois la route nationale n° 4, le chemin de fer de Paris à Strasbourg et la rigole alimentaire du canal de la Marne au Rhin (Pl. X, fig. 2).
EN MEURTHE-ET-MOSELLE
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« A l'endroit où la route nationale, au sortir de Dombasle, franchit sur un petit aqueduc le ruisseau du Béhard, on remarquait des mouvements du sol dès 1886. Les eaux avaient tendance à ne plus suivre le thalweg ancien; elles se répandaient dans la prairie voisine, et, ne trouvant plus d'écoulement sous la route, formaient, à l'amont, des bas-fonds marécageux ; de 1886 à 1890, le mouvement ne fit que s'accentuer : il était visible que la route elle-même y participait, car il s'était formé, au droit de la borne 51 m ,l, une cuvette dont la flèche, à en croire les nivellements opérés, atteignait 1 mètre; une fissure se dessinait dans, la route. « A ce moment, quatre sondages étaient en exploitation non loin de la région affaissée, situés tous quatre dans la concession de Dombasle, appartenant à MM. Octobon et C ie ; le plus rapproché (100 mètres) avait été foré par la Société Solvay et C ie en 1877, à une époque où elle n'était pas encore propriétaire de la concession de Flainval, et avait fourni depuis cette époque l'eau salée nécessaire à la soudière de Dombasle ; les trois autres, à 200, 400 et 450 mètres environ, ouverts en 1877, 1883 et 1889, alimentaient en eau salée la saline Octobon et C ie . « L'émotion provoquée parmi les habitants de Dombasle dura peu : la Société Solvay procéda à ses frais au relèvement de la route sur une longueur de 75 mètres et rendit l'écoulement aux eaux en créant un nouvel aqueduc. De plus elle avait abandonné son sondage dès 1889 pour concentrer toute son exploitation dans la concession de Flainval ; MM. Octobon, eux aussi, cessaient toute extraction d'eau salée dans leur n°3. i « Dès 1891-1892, il semblait que le sol eût repris son assiette ; les nivellements accusaient bien une certaine persistance dans^le mouvement d'affaissement, mais avec une vitesse très réduite, 1 centimètre à peine par an au