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LES CHARBONS
DO .JAPON, DU PETCHILI ET DE LA MANDCHOURIE
peine pour les exporter, car on est là sur le passage de tous les vapeurs japonais circulant entre les ports de la mer Intérieure et les côtes de Chine ; ces navires consomment très bien du menu médiocre mélangé au gros. • Les destinations principales du charbon japonais exporté sont les suivantes :
principaux ports étrangers étaient les suivants dans le courant de 1903 :
Tonnes en 1902
Chine Hong-Kong Etablissements britanniques des Détroits Philippines Indes néerlandaises États-Unis Russie d'Asie Corée Autres pays (Inde, Indo-Chine, Siam, Australie, etc.)
1.283.207 899.131 406.492 127.402 56.693 35.051 31.527 28.670 70.566 2.938.741
La Chine et Hong-Kong absorbent donc près des trois quarts de l'exportation. Le transport du charbon se fait le plus souvent sur des cargos quelconques. Pourtant la C ie Mitsui possède 7 vapeurs de 2.000 à 3.000 tonnes et en a loué 3 autres. Ils servent exclusivement à l'exportation de Kuchinotsu sur Changhaï et Hong-Kong. De même la grande Compagnie de navigation japonaise « Nippon Yusen Kaisha » a affecté 3 vapeurs au transport du minerai de fer de Tayeh, sur le Fleuve Bleu, à Wakamatsu, où est l'usine impériale japonaise. Le fret de retour est du charbon de Moji. L'exportation du charbon vers la Chine est d'ailleurs grandement facilitée par l'abondance du fret (riz, coton, soie, etc.), qui vient du continent asiatique. Les prix moyens du fret entre les ports japonais et les
Francs
Niou-Tchouang Moji, Karatsu, Nagasaki ou Kuchinotsu à
Hong-Kong San-Francisco ....
4,00 2,35 3,90 4,80 10,00 6.00
Quant aux prix de vente du charbon japonais dans ces ports, nous les indiquerons plus loin en regard de ceux des charbons d'autres provenances.
DEUXIÈME PARTIE. CHARBONS DU PETCHILI ET DE MANDCHOURIE. (Carte 4)
Le Petchili et la Mandchourie contiennent de nombreux affleurements de charbon dont les Chinois ont tiré depuis longtemps de la houille ou de l'anthracite pour leurs besoins domestiques. Seul le bassin de Kaïping, dans le Petchili, situé sur la ligne du chemin de fer impérial chinois et au voisinage de deux ports ouverts, est livré à une exploitation industrielle que nous décrirons dans ses grandes lignes ; quant aux gisements de Mandchourie, qui ont déjà livré du charbon au chemin de fer transsibérien, nous aurons surtout à mentionner les recherches qu'on y a faites et les projets que l'on forme pour leur exploitation future. Ces gisements du Nord de la Chine appartiennent pour la plupart aux formations paléozoïques. Le bassin de Kaïping et quelques-uns des affleurements de Mandchourie, notamment celui dè Ponn-hsi-hu, ont été visités et dé-