Annales des Mines (1904, série 10, volume 6) [Image 179]

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LE

BLOCK

SYSTEM

AUTOMATIQUE

tèmes dépend des conditions spéciales à chaque installation. Exemple, cité au Signaling Club : Le Michigan Central a un système de block à un bras avec sections de 3 km ,200 et des « distant signais » à 1.050 mètres en arrière des « home signais » : le coût annuel de l'entretien, comprenant la force motrice nécessaire, est de 335 francs par signal, dont 50 francs pour la consommation de la batterie : on emploie en effet des piles coûtant 25 francs par kilowatt-heure ; si, au contraire, on avait à sa disposition de l'énergie électrique àO fr. 25 par kilowattheure (prix habituel aux États-Unis pour l'éclairage), la force motrice ne coûterait que 0 fr. 50 par an, ce qui réduirait le coût total d'entretien de 16,5 p. 100. En revanche, si on n'a pas à sa disposition de distribution électrique, il peut y avoir un gros désavantage économique à la créer spécialement pour les besoins du blocksvstem. Le meilleur système est alors de combiner, quand on le peut, divers emplois de cette énergie électrique : éclairage des gares, éclairage des signaux eux-mêmes, chargement des batteries primaires aussi bien que des batteries secondaires. Il y a des batteries primaires qui coûtent 25 francs par an et des lampes de signal dont l'huile revient à 10 francs par an. Il y aura donc là un problème économique à résoudre dans chaque cas. A propos du circuit primaire, on peut dire que la perte de courant par manque d'isolement des rails est habituellement supérieure à 20 p. 100. Les parcelles de charbon qui tombent sur la voie augmentent ces pertes dans une assez large mesure. Parafoudres. — La plupart des systèmes automatiques actuellement employés sont munis de dispositifs spéciaux pour éviter la détérioration par les décharges atmosphériques : plombs fusibles, conducteurs à self-induction élevée, etc.

SUR

LES

LIGNES

AMÉRICAINES

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Nous verrons à propos du système électro-pneumatique un ingénieux dispositif empêchant le signal de prendre la position ouverte quand une décharge a produit l'adhérence du contact du relais. D'une manière générale l'emploi de contacts en charbon a été une notable amélioration dans la construction des appareils. Disposition des circuits. — Il faut donner maintenant quelques indications générales sur la disposition des circuits nécessaires au fonctionnement du block. Prenons le cas de « distant signais » placés sur les mêmes supports que les «home signais». Soient A, B, C (fig. 9), trois signaux successifs.

TLT B FIG.

9.

Le signal avancé placé en A doit s'ouvrir au moment où le train arrive en C. Pour remplir cette condition, on se sert souvent d'un circuit spécial composé de fils, sur poteaux, avec un relais spécial, la voie étant réservée au circuit du « home signal ». Mais depuis quelque temps on fait usage d'un artifice permettant d'employer le même circuit primaire pour les deux signaux : il suffit pour cela que le relais du « distant signal » soit commandé par le circuit commun, mais n'obéisse au courant que quand il passe dans un sens déterminé, le relais du « home signal » étant au contraire indifférent au sens du courant. Avec cet emploi du relais polarisé, pour le signal avancé, il suffit d'enclencher le « home signal » placé en B avec commutateur double, de manière que, ce signal étant fermé, le courant passe dans le circuit primaire AB dans