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LE BLOCK SYSTEM AUTOMATIQUE SUR LES LIGNES AMERICAINES
le sens voulu pour laisser le « distant signal » en A fermé. Cette méthode donne les meilleurs résultats. Indiquons, pour terminer ces généralités, l'existence de modifications intéressantes du block automatique à la traversée des gares et aux bifurcations. Lorsque, dans une section déterminée, se trouve une aiguille donnant accès à une voie de garage ou à un embranchement, on s'arrange de manière que, l'aiguille étant faite pour l'embranchement, le signal de block placé en arrière se mette à l'arrêt. On emploie deux procédés : ou bien on fait passer le circuit primaire dans une boite, placée au voisinage de l'aiguille et disposée de manière que la manœuvre de l'aiguille pour la voie secondaire coupe le circuit; ou bien, plus simplement, on installe un contact qui établit un court-circuit dans le primaire au moment de la manœuvre, et produit ainsi le même effet qu'un train dans la section. Cette seconde méthode est préférable. Une autre précaution qu'on prend habituellement consiste à introduire dans le circuit primaire une certaine longueur de voie de l'embranchement de manière à couvrir un train qui n'aurait pas complètement dégagé les abords de l'aiguille. Avec le block normalement fermé, on place parfois, auprès des aiguilles, outre des indicateurs de position, des cloches qui sonnent dès que le signal placé à l'entrée delà section s'ouvre, et pendant toute la durée du passage du train dans la section. Comme en Angleterre, les signaux de block aux abords des gares concourent généralement avec les autres signaux à la protection des manœuvres. Par exemple un signal de block peut servir de signal avancé et couvrir à distance une gare déjà protégée par un signal placé au voisinage de l'aiguille d'entrée. On dispose alors les organes de commande de manière que l'aiguilleur puisse fermer le signal de block quand il lui plaît, mais ne puisse
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pas l'ouvrir quand il est fermé par suite de la présence d'un train dans la section. Le signal dont il s'agit remplace alors deux signaux dont l'un serait le signal de block automatique ordinaire et l'autre le signal avancé de la gare. Il est fermé chaque fois que l'un quelconque des deux signaux qu'il remplace devrait l'être. On dit dans ce cas que le block est « semi-automatique » à la traversée de la gare. Nous rencontrerons plus loin des exemples simples de ces combinaisons ; il en existe également de fort compliqués. Il nous reste à donner la description sommaire de chacun des principaux systèmes de block automatique employés aux États-Unis.
CHAPITRE IL LE DISQUE ENFERMÉ OU BANJO.
Le block Hall, avec banjo, est bien connu en France, où il est employé depuis peu sur le réseau du Midi. A ce type se rattache aussi directement le block du Métropolitain de Paris (système Hall). Le signal proi.reinent dit est un disque rouge en soie tendue sur un cadre, ou bien en aluminium, enfermé dans une caisse en bois ou en tôle, et qui, pour commander l'arrêt, vient se mettre en regard d'une fenêtre pratiquée dans la caisse. Quand la voie estlibre, le disque est effacé et on voit le fond de la boîte, en blanc, ou, d'après les nouveaux principes, en vert. Ce disque, étant très légeret bien abrité, n'exige qu'un faible effort de manœuvre, et peut être actionné au moyen d'un électro-aimant. Dans les derniers modèles, l'étui est étanche et ne laisse même pas pénétrer l'humidité; la boite contenant l'électro-aimant