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LE BLOCK SYSTEM AUTOMATIQUE
SUR LES LIGNES AMÉRICAINES
même ouvert. Le signal de la bifurcation est à deux bras; le bras inférieur est commandé mécaniquement, et le bras supérieur est semi-automatique dans le sens que nous avons défini précédemment. Le premier s'applique à la direction de la voie secondaire, le deuxième à la direction de la voie principale qui possède le block. Le bras supérieur est actionné par un circuit que commande la manette
d'un levier
ordinaire placé dans la
cabine de l'aiguilleur. Ce levier n'a pas d'autre effet mécanique que d'enclencher d'autres leviers. Le circuit est disposé de manière que, quand le levier a été renversé pour effacer le signal, un train passant dans la section de block ouvre le relais du circuit des rails, ce qui met automatiquement le signal à l'arrêt. Quand le train est sorti de la section, le signal ne peut s'ouvrir que si l'aiguilleur remet son levier à la position normale (arrêt) et le renverse à nouveau. Le levier du signal de la bifurcation
est
verrouillé
électriquement dans la position renversée dans le cas où, soit le signal de bifurcation, soit le signal avancé, ne se ferme pas de lui-même au passage d'un train. Ceci a pour but d'empêcher l'aiguilleur de
passer outre et de faire
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de la bifurcation est A ; il n'y a pas ici à mettre en A de signal pour la direction de la voie secondaire, puisque les trains viennent de droite, mais, pour des raisons d'uniformité, on place un bras inférieur fixe en A', appelé le « dummy » ou bras mort, qui est spécial aux bifurcations. Les signaux B, C, l'aiguille a, sont à commande mécanique ; les signaux D, E, F, sont des signaux de block, entièrement automatiques,
avec cette particularité que
E sert de signal avancé au signal A de la bifurcation. Le signal A est du type semi-automatique décrit plus haut ; il est enclenché avec l'aiguille a mécaniquement, de manière que a ne puisse être faite pour la voie secondaire que si le levier commandant A est dans la position normale (signal fermé). Supposons maintenant que de la droite vienne un train, qu'il trouve E ouvert et le dépasse ; tandis qu'il se trouve entre E et A, l'aiguilleur veut fermer A pour faire une manœuvre. Il y a alors un enclenchement qui immobilise la manette du levier; le signal A est donc maintenu ouvert, et l'aiguille a faite pour la voie principale. Cet enclenchement est réalisé électriquement par le train lui-même.
des manœuvres avant que l'avarie ait été réparée.
Appareil du siqna] de^itaek fi FIG .
13. FIG .
Examinons quelques cas intéressants et particulièrement simples : la. fig. 15 se rapporte à une bifurcation sur une ligne à deux voies; les trains, sur la voie qui est figurée, vont toujours de la droite à la gauche. Le signal
16. — Nota : Le contact
b
est solitaire de la position de l'aiguille.
Soit maintenant l'exemple suivant : une voie de garage, ou une bifurcation, à un endroit où il n'existe pas de poste d'aiguilleur (fig. 16). L'aiguille est cadenassée; il y a tout auprès un petit indicateur de position d'aiguille. On s'ar-