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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
le nombre des morts causées par les explosions de locomotives, rapporté à l'effectif de ces appareils, est allé en décroissant de la manière ci-après. Il s'agit des locomotives en service pour l'exploitation des chemins de fer et des tramways de la France, Algérie non comprise.
Soit, en moyenne, par 10.000 locomotives et par an :
NOMBRE
TOTAL NOMBRE
DURÉE
des morts ANNÉES
de la
moyen
période
desîocoraolives
10 10 10 8
pendant
ans ans ans ans
1.800 3.900 5.900 8.700
la
période
moyen de morts par 10-000 locomotives et par an
2,78 0,77 0,51 nU, oo i <i
5 3
2
1 1
Durant les 16 années suivantes, 1888-1903, le bilan des accidents de locomotives s'établit ainsi qu'il suit : r LOCOMOTIVES
NOMBRE
AFFECTÉES
à l'exploitation ANNEES
Nombre
Puissance (chevaux)
9.300 9.600 9.900 10.200 10.500 10.800 H 000 11.200 11.300 1 1 . 500 11.700 11.900 12,060 12.600 13.000 13.200
3.500.000 4.300.000 3.700.000 3.700.000 3.900.000 4.000.000 4.000.000 4.100.000 4.200.000 4.200.000 4.400.000 5.500.000 5.700.000 6.100.01» 6.600.000 0.700.000
11.200
4.7110.000
. de morts d'accidents causées par de locomotives (!) ces accidents
2
»
»
1 n
1 3 1 1 5 2 2 4 4 6 4
M
»
1
'*
»
41
m Inscrits à la Statistique des accidents d'appareils « vapeur que publie chaque année le Ministère des Travaux publics.
Accidents Morts
561
2,28 0,28
Dans ce relevé, les chiffres inscrits sous la rubrique nombre d'accidents ont la signification que voici. Ils comprennent toutes les explosions proprement dites, de chaudières ou de récipients, même si leurs conséquences ont été purement matérielles; mais les simples ruptures de tubes à fumée n'y ont été portées en compte que dans les cas où l'avarie a eu pour conséquence une blessure comportant au moins 20 jours d'incapacité de travail. Le mieux est toujours', pour la netteté des comparaisons en même temps que pour la valeur des conclusions à retenir, de s'attacher à la considération du nombre des victimes mortellement frappées. Sous ce point de vue, on voit que la moyenne du nombre des morts, rapporté à l'effectif des locomotives en service, s'est encore plutôt abaissée depuis la période 1880-1887 et n'a plus été, durant l'ensemble des 16 dernières années, que le dixième de ce qu'elle avait été de 1850 à 1859. Ce taux moyen de 0,28 par 10.000 locomotives et par an apparaît aussi comme fort satisfaisant si on le compare, non plus aux chiffres analogues du passé, mais à la fréquence moyenne des accidents mortels causés, durant le même temps, par l'ensemble des appareils à vapeur employés par toute l'industrie française. En effet, pour ces 16 années 1888-1903, la statistique générale compte un nombre d'appareils à vapeur en activité (générateurs de vapeur et récipients réglementés) qui va croissant de 106.000 à 144.000, avec une moyenne égale à 126.000, et elle enregistre au total 594 accidents ayant fait 370 morts. D'où, par 10.000 appareils à vapeur et par an : Accidents Morts. . . .
2,9 1,8