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représentant une dépense de 8 francs. Il faut y ajouter le prix d'achat du cheval, du soufflet, des tuyaux, du treuil, les frais de fourrage, de surveillance, etc. ; on peut ■évaluer en moyenne à 60 ou 80 francs le prix de revient du mètre courant pour un puits de 100 à 130 mètres de profondeur. • On peut se demander s'il y aurait avantage à approfondir, à l'aide d'un sondage, un puits déjà existant. L'économie immédiate ne serait pas douteuse, mais la conservation du tubage, sur toute la hauteur de l'ancien puits, serait excessivement difficile et onéreuse, par suite de la mobilité et de la poussée des parois ; cette solution n'a été -que fort rarement adoptée. Sondages. —■ Les premières sondes mécaniques ont été -établies vers 1887 dans la région de Campina ; l'appareil -canadien à tiges de fer rigides est à peu près seul -employé, à l'exclusion du sondage à la corde (type pensylvanien), dont une Société fait pourtant usage à Boustenari. Les applications de ce dernier système resteront toujours très restreintes dans les gites pétrolifères des ■Carpathes (Galicie ou Roumanie) ; l'inclinaison souvent très forte des terrains, leur irrégularité de stratification, leur nature, ébouleuse exigent un guidage absolument rigide, et excluent ainsi, dans la majorité des cas, l'appareil du sondage à la corde. Le procédé du sondage à l'eau commence seulement à se répandre dans les grandes installations ; on s'explique, du reste, très aisément son apparition un peu tardive, car il constitue beaucoup moins un outil de prospection et de recherche qu'un instrument d'exploitation proprement dite. Le sondage à sec permet au contraire de recueillir les échantillons des terrains traversés, et il s'impose ainsi, à défaut de puits, dans les régions imparfaitement explorées. Tel est le cas de la plupart des localités pétrolifères de Roumanie, et
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le plus grand nombre des exploitants se trouvent encore obligés de s'en tenir au procédé plus long, plus coûteux, mais plus sûr, du sondage canadien. . Nous n'avons nullement l'intention de décrire ici les opérations et les instruments divers du sondage ; les méthodes employées en Roumanie ne présentent aucune particularité spéciale, et nous ne pouvons que renvoyer aux nombreux traités concernant la matière. Nous nous contenterons de donner certains renseignements numériques recueillis sur les chantiers de la «■ Steaua Romana », à Campina ; nous nous occuperons spécialement des opérations de tubage et de « fermeture de l'eau », qui jouent, comme on va le voir, un rôle essentiel dans les exploitations pétrolifères. On commence par creuser un puits de 10 mètres de profondeur et de l m .10 de diamètre. On y. introduit un 'tube en tôle rivée de 640 millimètres de diamètre : c'est le tube de guidage, à l'intérieur duquel on va procéder à l'opération proprement dite du sondage. L'appareil de sonde comprend (nous supposons le trou de sonde parvenu à une profondeur de 150 à 200 mètres) : 1° Un trépan [1 mètre de longueur, 520 millimètres de largeur à la base, 180 millimètres de calibre (le calibre est l'épaulement carré dont chacun des outils est pourvu et qui permet de le saisir à l'aide de la clef pendant les manœuvres) ; poids du trépan, 300 kilogrammes] ; 2° La maîtresse-tige (7 mètres de longueur ; calibre, 180 millimètres; poids, 800 kilogrammes); 3° La coulisse (type Oeynhausen en général: 2 mètres de longueur; jeu de 60 centimètres; poids, 200 kilogrammes) ; 4° La tige de réduction, permettant de passer du calibre de 180 millimètres à celui de 55, calibre des tiges (80 centimètres de longueur ; poids, 50 kilogrammes) ; 5° Les tiges (11 mètres de longueur ; diamètre courant, Tome VII, 1903.
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