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CONDITION DES OUVRIERS DES MINES EN AUSTRALASIE
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CONDITION DES OUVRIERS DES MISES EN AUSTRALASIE
nier cas est par exemple celui d'une partie des roulages à la mine de Granity-Creek (N. Z.); mais, par contre, à cette même mine, l'emploi, récemment adopté, de baveuses conduites par deshaveurs à la journée a diminué sensiblement le nombre des ouvriers au charbon qui sont payés proportionnellement à leur production. Dans les mines métalliques, la nature trop irrégulière des gîtes ne permet guère la pratique des salaires aux pièces, car un même taux fixe ne saurait convenir aux différents chantiers de la mine, les uns poursuivant une mince ramification d'un filon, les autres ouverts dans le minerai massif, offrant ceux-ci une roche très dure, et ceux-là plus tendre, etc., et ne saurait même être équitablement applicable deux jours de suite au même endroit où les conditions du travail peuvent changer avec la rapidité que l'on sait. C'est donc, là où l'on n'adopte pas simplement le travail à la journée, le système de l'entreprise qui est préféré, puisqu'il permet de fixer pour chaque cas un prix de base différent suivant l'allure du gisement, et qu'il assuré, pendant la durée toujours longue à laquelle s'applique le contrat, une compensation entre les variations passagères, dans un sens et dans l'autre, que subissent les conditions de l'abatage au chantier. Les ouvriers des mines métalliques ne peuvent donc guère qu'être payés à la journée ou bien être employés à l'entreprise : dans la plupart des districts, on cherche à développer le plus possible le second de ces systèmes, qui assure naturellement plus d'efficacité au travail de l'ouvrier; mais encore faut-il que les conditions naturelles dans lesquelles se présente le gite le permettent. Aux célèbres mines de plomb argentifère de lïrokenhill (N. G. S.), la plupart des ouvriers du fond travaillent à l'entreprise, suivant uu mode qui diffère d'ailleurs a-sez
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peu du travail aux pièces. C'est le cas non seulement de tous les mineurs proprement dits, mais encore d'une partie des routeurs et des remblayeurs, si bien que la plus importante des compagnies de ce centre minier, la « Broken-hill Proprietary Company », comptait, au moment de mon séjour à Broken-hill, plus de 1.000 ouvriers travaillant à l'entreprise sur un personnel total du fond de 1.236 hommes; par contre, à la surface, dans les dépendances de toutes sortes de la mine et dans les immenses ateliers de préparation du minerai, les ouvriers étaient presque tous pavés à la journée ; ils étaient au nombre de près de 900 pour cette même compagnie. Dans beaucoup de mines d'or, le travail à l'entreprise est plus difficile à instituer, soit en raison de l'extrême irrégularité du gite, soit en raison de la difficulté qu'il y a parfois à distinguer du stérile le minerai qui vaut le traitement; d'autre part, on considère généralement que la conduite des perforatrices à air comprimé, dont l'emploi y est fort développé, rend moins nécessaire, à l'égard de C3ux qui s'en servent, l'aiguillon que constitue pour eux le principe de l'entreprise, et que l'on peut, mieux que dans le cas du travail au pic et à la barre à mine, compter sur le rendement d'un ouvrier payé à la journée et quelque peu surveillé. Cependant, aux mines d'or de WaihiX. Z.), par exemple, le système de l'entreprise a été résolument généralisé et étendu même à certains roulages; si bien que, sur 650 ouvriers occupés au moment de ma visite tant dans la mine que dans ses dépendances du jour, la moitié travaillaient à l'entreprise. Au contraire, le travail à la journée est fort répandu dans les gisements exploités à Kalgoorlie (A. O.), qui sont, comme on sait, constitués par des filons (peut-être bien des filonscouches) de quartz au milieu de masses d'amphibolite d'allure mal définie ; de l'or libre très disséminé, de la Pyrite et du mispickel aurifères, et enfin des tellurures