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CONDITION DES OUVRIERS DES MINES EN AUSTRALASIE
souvent, et en tous cas dans les mines d'or; elle l'est pratiquement partout aujourd'hui sans que cela soulève de difficulté de la part des patrons, mais non sans que les ouvriers réclament que l'on aille plus loin dans la voie des courtes journées. S'ils acceptent encore la journée de 8 heures de présence pour ceux qui travaillent à des chantiers se présentant dans des conditions normales, ils cherchent déjà (et ils le cherchaient même déjà avant la promulgation de la loi des 8 heures) tous les prétextes pour la faire réduire à 6 heures dans de nombreux cas particuliers (*). C'est à quoi visent presque toujours, entre autres objets, les revendications qu'en cas d'arbitrage ou de pourparlers en vue d'un arrangement amiable, ils formulent relativement aux chantiers chauds, mal aérés, ou humides. C'est ainsi que les demandes présentées à la fin de 1901 par les mineurs de Granity-creek à la Cour d'arbitrage, portaient qu'à tous les chantiers humides le poste ne serait que de 6 heures ; la sentence rendue le 7 mars 1902 l'a accordé, en spécifiant d'ailleurs avec soin que le plein salaire normal serait néanmoins payé aux ouvriers pour ces postes de 6 heures. L'arrangement conclu le 11 février 1902 entre les mineurs de Kaïtangata et la Compagnie portait la même condition, plus explicitement ^indiquée en ces termes : « Aux chantiers humides, les ouvriers recevront le salaire « à la journée pour un poste de 6 heures; les chantiers a humides sont ceux où les ouvriers travaillent avec de « l'eau couvrant leurs souliers et ceux où l'eau dégoutte du « toit au point de les gêner. » Dans le même ordre d'idées, les clauses 3 et 5 de la sentence d'Hauraki, qu'on trouvera ci-annexée, disposent que « les ouvriers travaillant (*) Ce n'est que tout à fait exceptionnellement qu on a quelquefois recours, en Europe, au travail à 4 postes de 6 heures ^^ch^U* se présentant dans des conditions tout particulièrement difficiles et pe nihles pour les hommes.
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« dans des puits humides ou dans d'autres travaux, humides « recevront le salaire normal d'un poste pour un poste « de 6 heures », et que « les ouvriers travaillant à des « chantiers chauds ou mal aérés recevront également le « salaire d'un poste entier pour un poste de 6 heures ». C'est d'ailleurs d'accord entre un délégué des ouvriers et La direction, ou, à défaut d'accord, par l'Inspecteur des mines, qu'il sera décidé si un chantier doit être réputé chaud ou humide. Quant au travail des ouvriers du jour, il faut distinguer parmi eux deux catégories : d'une part, les véritables ouvriers de la mine, receveurs, machinistes d'extraction, routeurs aux abords de la recette, etc., et, d'autre part (pour les mines d'or), les ouvriers des usines de traitement du minerai. Pour les premiers, la durée du travail correspond assez exactement à celle du personnel du fond; toutefois ils ne sont pas astreints (sauf les quelques hommes qui assurent la circulation dans les puits et auxquels il en est généralement tenu compte) à la présence pendant le temps qui correspond à la descente et à la remontée des ouvriers du fond; tantôt ils profitent en outre de l'arrêt du travail souterrain pour le repas lorsque cet arrêt comporte une suspension générale du travail et aussi de l'extraction, tantôt, au contraire, ils ne peuvent prendre leur repas qu'à temps perdu; de toutes façons ils n'ont généralement pas à fournir plus de 8 heures de travail effectif, et souvent notablement moins. lien est sensiblement de même des ouvriers des usines de traitement des minerais d'or ; ces usines, dont les installations sont le plus souvent réduites au minimum nécessaire pour traiter le minerai produit par la mine(*), trap US
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