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BASES D'UNE THÉORIE MÉCANIQUE DE L'ÉLECTRICITÉ
BASES D'UNE THÉORIE MÉCANIQUE DE L'ÉLECTRICITÉ
ment cette valeur constante n'est pas H0 , le potentiel vrai ; ce sera un potentiel fictif H 0 + 4-
Ci
et ce
potentiel fictif ne sera plus le même pour les corps 1 et 2, appartenant au même conducteur. Il y aura, entre ces deux corps, une différence de potentiel fictive 4-
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Moyennant cette différence de potentiel fictive, la loi de Coulomb continuera de représenter la 'distribution électrique. L'énergie électrique du système n'est plus correctement représentée par
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plus des termes en cat/w ; mais ceux-ci ne varient pas, dans un déplacement virtuel d'un point du conducteur, sans modification des charges. On peut donc n'en pas tenir compte dans le calcul des forces, et procéder comme si l'énergie du système était encore représentée par
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appliquée en chaque point, est-p-^^^ • Si donc on mesure à l'électromètre les attractions exercées sur le système j et si l'on applique aux mesures les formules tirées de la loi de Coulomb, on ne pourra tirer du calcul le potentiel vrai de chaque conducteur, mais seulement la fonction H ; on trouvera une différence constante entre les chiffres relatifs aux conducteurs 1 et 2. Cette différence n'est qu'un terme de correction à appliquer à la loi de Coulomb, quand cette loi ne figure plus exactement la distribution électrique. Si on conserve à la fonction II le nom de potentiel, une DP différence entre les valeurs des dérivées — méritera seule DE le nom de force électromotrice. Si on continue d'appeler
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DP potentiel la dérivée — > on devra dire qu'il existe une différence de potentiel fictive entre deux métaux en contact. La loi des contacts successifs s'explique aisément ; la différence c i — c2 entre toujours de même dans les conditions d'équilibre, quels que puissent être les conducteurs interposés. Remarquons que les valeurs de c doivent dépendre de la nature du diélectrique en contact avec le métal ; le paramètre K, relatif au diélectrique, entre explicitement dans l'expression de H.2 — H, . La différence de potentiel au contact doit donc dépendre non seulement des deux métaux, mais encore du diélectrique qui les enveloppe; c'est ce que vérifie l'expérience. 23. Effet Peltier. — Il nous est maintenant facile de traiter le cas général où l'on cesse de négliger la variation d'énergie cinétique produite par la charge électrique à la surface d'un conducteur. C'est une fonction quelconque de la charge, qui sera représentée, en première approximation, par une formule linéaire ae, a étant un coefficient caractéristique des corps en contact. La condition générale d'équilibre stable est que la variation AU — MTAV soit nulle dans tout le système. Si la température T est uniforme, la condition dU — MTdV = o
correspond au minimum de la fonction U — MTV = P + V v l — MT).
Comme V est invariable dans le diélectrique :
8 [P s'y confond avec îP.
+
(1
— MT) V]