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BASES D'UNE THÉORIE MÉCANIQUE DE L!ÊLECTRICITÊ
forme
i=m Nous aurons donc l'égalité H4) idt — Ri2 dt, . H a - ïh '=
BASES D'UNE THÉORIE MÉCANIQUE DE L'ÉLECTRICITÉ
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sera pas changé dans la formule de Joule ; l'énergie dissipée reste représentée par Ri2 dt. Mais la loi de Ohm est modifiée, car le travail disponible à égaler à Ri 2 dt n'est plus (H, — H2) idt. Soit Qidt sa valeur. On écrira
(H„ —
—
Ces relations représentent les lois de Ohm et de Joule, pourvu qu'on admette que R est un coefficient caractéristique de la nature du fil, qu'il est indépendant de la valeur de H. Admettre l'indépendance de R et de H, c'est dire que deux phénomènes, déformation des trajectoires par une charge statique, déformation permanente ou périodique due au courant, se superposent sans altération sensible. Nous retrouverons la même superposition des attractions électro-dynamiques et attractions statiques. Mais nous ne pouvons la prévoir a priori, ne connaissant pas le mécanisme intérieur qui produit réchauffement du fil. La valeur constante du coefficient R, dans les lois de Ohm et de Joule, est donc une donnée expérimentale nouvelle. Si le mécanisme du courant n'est pas altéré par les variations de' H, il ne s'ensuit pas qu'il soit indépendant de tous les paramètres relatifs au corps conducteur ; nous aurons à rappeler cette remarque à l'occasion du magnétisme. On peut cependant, sans se hasarder beaucoup, admettre qu'une source d'énergie quelconque n'a pas plus d'action sur les courants que la source d'énergie constituée par les conducteurs électrisés. Quand le phénomène de l'induction vient s'ajouter à la force électromotrice des piles, on peut prévoir que- 1» mécanisme du courant ne sera pas altéré, pas plus qu'il ne l'est par la variation du potentiel H. Le coefficient R ne
Qidt = Ki 2 dt,
d'où
Si la dissipation d'énergie dans le courant se fait par un mécanisme toujours identique, il n'en faut pas conclure que ce mécanisme est unique et n'est susceptible d'aucune modification virtuelle. Bien au contraire, il y a tout lieu de croire que, parmi d'autres mécanismes possibles, tous susceptibles de dégager de la chaleur en transmettant de l'électricité, un état particulier tend à s'établir effectivement; c'est celui qui correspond au maximum d'énergie dissipée dans le même temps, pour un potentiel donné des sources. Ri'hlt = (H a — EL) idt prendra sa valeur maxima; i sera donc un maximum et ne pourra être accru par aucun moyen. Nous aurons, en électrodynamique, des conséquences à tirer de cette notion de maximum. Sur toute la section d'un fil homogène, les conditions de la transmission d'énergie sont les mêmes, pourvu qu'on puisse négliger l'actionrefroidissante des diélectriques enveloppant le fil. Il ne peut être question ici d'une action répulsive exercée entre les particules électrisées, puisque cette répulsion apparente n'est que la représentation d'un état d'équilibre stable, et n'existe pas dans un fil où l'équilibre n'est pas atteint. La chaleur dégagée sera la même pour des éléments égaux de la section, qu'ils soient dans l'intérieur ou à la périphérie du fil ; la même encore, à égalité de débit et de section, pour un petit fil ou pour une partie de la section d'un gros fil, si le métal est le même. La Tome IX, 1906.
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