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LES
EXPÉRIENCES
DE
GELSENKIRCHEN-BISMARCK
par la pression intérieure. Le joint d'une boîte à fusibles, disposé comme l'indique la fig. 10, satisfait à cette condition ; il en est de même du joint à rainure d'un couvercle à charnière représenté par la fig. 1 1 . Mais toutes ces garnitures en caoutchouc ont l'inconvénient d'être détériorées parla chaleur des explosions et aussi de se conserver plus ou moins bien avec le temps, surtout dans FIG. 11. l'atmosphère des travaux de FIG. 10. mines. On a trouvé, comme on le verra plus loin, le moyen de s'en passer complètement, en mettant simplement les pièces métalliques directement en contact. Influence des cloisonnements. — Nous avons vu qu'un corps placé dans la bombe et même disposé de manière à diriger l'explosion vers l'indicateur des pressions avait pu avoir pour effet une augmentation dans la z vitesse de combustion ^ du gaz,, mais n'avait pas A Z 3 ^ conduit à une élévation appréciable de la pression maxima. 1 Tout autre s'est montrée l'influence d'une cloison incomplète placée en travers de la J bombe qu'elle divisait en FIG. 12. deux parties (fig. 12)La bombe était remplie d'un mélange à 9 0/0 de méthane.
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SUR
LES
MOTEURS
ET
L' APPAREILLAGE
ÉLECTRIQUES
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L'explosion était provoquée du côté A, la pression mesurée dans la partie B a suivi une marche oscillatoire, et son maximum a été de 9 alm ,5 (fig. 13). La cloison en bois fut mise en pièces. Ceci s'explique aisément. Lorsqu'on fait exploser en un point un mélange grisouteux, l'onde comprimée se propage avec une vitesse considérablement plus grande que la flamme. L'enceinte B va ainsi se trouver, à un moment donné, pleine de gaz non brûlés à une pression supérieure à la pression atmosphérique. C'est ce que fait voir la courbe (fig. 13), dans laquelle la pression À/m monte d'abord récs gulièrement jusy qu'aux environs de 2 atmosphères. A ce moment, la 3 flamme est arrivée 2 à l'entrée de l'en0 ceinte B, et la com',5eA. bustion se produit FIG. 13. avec une vitesse d'autant plus grande que la pression initiale est plus élevée. Le petit orifice ne permettant pas au gaz de refluer facilement du côté A, la pression finale que l'on observe est presque proportionnelle à la pression initiale au moment de la propagation de l'inflammation. Ainsi, dans le cas qui nous occupe, la pression initiale étant de près de 2 alm , la pression maxima aurait été de près de 13 atm , n'étaient les fuites de gaz par l'ouverture delà cloison. A partir du moment où la combustion est achevée, la pression développée à l'une des extrémités de la bombe se transmet à l'autre extrémité, et il se produit une oscillation qui s'amortit par suite des résistances ; la valeur
n 1.î