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LES
EXPÉRIENCES
DE
GELSENKIRCHEN-BISMARCK
moyenne de la pression décroît en même temps, à cause du refroidissement extéII Il \ rieur. Il faut noter enfin que le maximum indiqué peut être un peu fort à cause de l'inertie du piston de l'indicateur, qui se trouve projeté d'autant plus vite que l'explosion est plus brusque, c'est-àdire la pression initiale FIG. 14. plus forte. L'expérience a été recommencée en constituant les deux enceintes par la bombe et le récipient de 3 m ,6 as-
SUR
LES
MOTEURS
ET
L'APPAREILLAGE
ÉLECTRIQUES
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donne la marche de la pression telle qu'elle résulte d'expériences réitérées; mais, en tenant compte de l'inertie de l'indicateur, on a estimé que la pression maxima n'avait pas dû excéder 10 atmosphères. La durée de la combustion n'était que de 1/20° de seconde environ. Essais
d'enveloppes
cloisonnées. —
Les
résultats
d'expé-
rience ont été confirmés d'une façon frappante par l'essai d'un interrupteur tripolaire muni de fusibles (fig. 16). Il était contenu dans une boîte en fonte divisée en deux compartiments par une cloison percée d'un trou c. Le couvercle n'était pas absolument étanche.
T
Atm FIG.
16.
Le trou c étant bouché, on n'observait, à cause des fuites, qu'une pression maxima de l atn",2 en A avec le mélange à 8 0/0. c étant ouvert, la boîte en fonte a été brisée dans la partie B. Un cas analogue se présenta avec un interrupteur à plots. Le
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compartiment des plots de l'interrupteur était en communication avec celui des résistances par trois trous de 6 millimètres pour le passage des conducteurs ; les trous étant bouchés, la boîte résis-
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tait à l'explosion ;
les trous
étant ouverts, en provoquant l'in-
flammation du côté de l'interrupteur, la boîte s'est brisée sur le côté des résistances.
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C'est encore ce qui fut observé avec un moteur triphasé cuirassé (n° 1 des essais de 1903) dont l'enveloppe se composait de deux parties, FIG .
15.
l'une recouvrant
le
moteur proprement
dit, l'autre
recouvrant les bagues et les balais, séparées par une forte cloison que traversait l'arbre dans son palier. Il ne paraissait y avoir aucune communication. Cependant,
semblés comme l'indique la fig. 14, l'indicateur étant monté en J sur le petit récipient. La courbe de la fig. 15
lorsque l'on provoqua une inflammation de grisou dans la cuirasse du moteur, la tôle du bout de la calotte fut violemment arrachée de ses rivets et projetée hors de la galerie d'essais,