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LES EXPÉRIENCES DE GELSENKIRCHEN-BISMARCK
limitées principalement à l'appareillage et à certains dispositifs spéciaux, comme ceux que nous avons signalés pour le démarrage en charge des moteurs à cage d'écureuil. B.
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LA
PROTECTION PAR TAMIS MÉTALLIQUES.
Le rôle des tamis métalliques qui permettent l'alimentation d'air dans les lampes de sûreté, tout en empêchant la flamme du grisou de les traverser, devait naturellement donner aux constructeurs l'idée d'essayer du même dispositif pour protéger les moteurs. L'action exercée par les toiles métalliques est bien différente de celle d'une petite ouverture dans une enveloppe close ; ici, ce sont la vitesse d'échappement du gaz et la détente qui, en abaissant la température, empêchent l'inflammation de se propager ; là c'est l'échange de ' chaleur amené par le contact du métal, et d'autant plus actif que la vitesse du gaz est moindre, qui produit le même résultat en abaissant de même la température. Un tamis sera caractérisé par le nombre de ses mailles, la grosseur des fils et la nature du métal, et par sa dimension, c'est-à-dire par la surface refroidissante totale qu'il présente aux gaz. Les tamis en usage pour les lampes ont 144 mailles au centimètre carré et sont en fils de 0 mm ,3 à 0mm ,4. On s'est servi, pour l'étude de la protection par toiles métalliques, de tamis de cette nature, en acier, laiton ou bronze, à fils de 0 mm ,35; la surface de passage y représente exactement le tiers de la surface totale. Tous les appareils protégés par des tamis' essayés au début avaient donné lieu à des explosions, principalement parce que la surface offerte à l'écoulement du gaz n'était pas suffisante, et que leur vitesse était trop élevée pour leur laisser le temps de se refroidir. On s'est donc pro-
SUR LES MOTEURS ET L'APPAREILLAGE ÉLECTRIQUES
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posé de déterminer, à l'aide de la bombe, la surface de tamis qui doit correspondre à une capacité donnée. Pour cela on disposait sur une face de l'appareil un ou plusieurs tamis, séparés les uns des autres par des anneaux en bois de 20 millimètres d'épaisseur, et plus ou moins masqués, s'il était nécessaire, par une plaque de tôle B (fig. 23). La surface refroidissante totale était calculée en faisant le produit nG de l'espace découvert G par le nombre des tamis successifs n.
FIG .
23.
La bombe était placée horizontalement ou verticalement. Le mélange gazeux était fortement explosif. L'allumeur était placé sensiblement au milieu de la bombe, mais sa position n'a pas été bien repérée, car on ne s'était pas rendu compte du rôle joué par son emplacement. Dans certaines expériences, le grisou a continué de brûler pendant un certain temps à l'intérieur de la bombe, donnant lieu à ce que nous appellerons un phénomène de perignition. Le tableau . suivant résume les résultats riences :
des
expé-