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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS
en acier moulé qu'avec des jantes interrompues en trois ou quatre points, afin de faciliter le retraitai! refroidissement après moulage. Jusqu'en 1905, on ne se préoccupait pas toujours de rétablir la continuité de la jante, et l'on se contentait (même dans les grands ateliers de construction) de combler ces coupures avec du plomb ou du métal blanc. Avec cette disposition, la jante ne travaille nullement, et tous les efforts transmis par le bandage doivent être supportés par les rais : on conçoit immédiatement la. facilité avec laquelle, dans ces conditions, le bandage devient fou sur le centre de roue. C'est pourquoi le Congrès de 1905 de la « Master Mecbanics' Association » a définitivement condamné cette pratique et prescrit dé rectifier les coupures à la mortaiseuse afin d'y placer un coin, d'acier. Cette pratique, déjà adoptée sur certains réseaux depuis plusieurs années, est actuellement suivie presque partout pour les roues de grand diamètre ; mais on tend à généraliser l'emploi des centres de roues m jante continue, ce qui constitue une solution encore préférable ; en général, on ne conserve plus les coupures. que pour les centres de roues dont le diamètre dépasse l m ,60à la jante. Depuis plus de deux ans, le Pennsylvania R. R. a fait étudier les procédés de moulage usités en Angleterre et sur le continent européen, et a supprimé les coupures même pour les roues atteignant 2 mètres de diamètre au roulement (on sait que les roues à jantes continues sont seules employées en Europe, où l'on n'admettrait pas lescoupures) ; il suffit, pour avoir une pièce saine, de la laisser refroidir complètement avant de la démouler. Le Congrès de 1906 de la « Master Mechanics' Association » a donc adopté une résolution invitant les constructeurs à supprimer autant que possible les coupures dans les jantes ; pour les centres de roues de diamètre supérieur à l m ,525, on recommande une jante pleine de 127 milli-
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MATÉRIEL ET TRACTION
mètres de largeur sur 76 millimètres d'épaisseur maxima ; pour les centres de roues de diamètre inférieur à l m ,525, pn trouve difficile de placer dans les rais des contrepoids d'équilibrage suffisants : on conseille donc de placer à la périphérie de la jante des alvéoles permettant d'alléger la roue à l'opposé du contrepoids, tandis qu'on les remplit de plomb sur la partie correspondant au contrepoids de façon à augmenter la valeur de balourd Ces jantes avec alvéoles à la périphérie étaient utilisées précédemment quel que soit le diamètre; mais on préfère actuellement employer les jantes pleines pour les roues de grand diamètre afin d'augmenter l'adhérence entre la jante et le bandage. Les contrepoids sont venus de fonte avec le centre de roue, ou, au contraire, coulés çreux et remplis ultérieurement de plomb. Avec ce dernier dispositif, on obtient des moulages sains avec moins i —' Fic 13 de précautions. - - - Ràis P our roues mo " trices. Sections près du moyeu Les rais doivent être espat prés de la jante. e cés de 30 à 35 centimètres, afin de bien résister au serrage du bandage; de plus, nous avons dit que leur nombre devait être impair. D'après cela, on recommande les dispositions suivantes : Diamètre du centre de roue
de l m ,000 l m ,2o0 l m ,450 l m ,700 I m ,000
à à à à à
l m ,250 l m ,4H0 l m ,700 l m ,900 2 m ,000
Nombre de rais
11 13 15 17 19
La section du rai doit être telle que la matière soit