Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 183]

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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS

plaque tubulaire -R, et étirée de façon à maintenir le tube de 44 mm ,5 à la partie supérieure du gros tube mm (Voir Pl. XV, fig. 3). A l'intérieur du tube de 44 ,5 se trouve un tube de 27 millimètres, ouvert aux deux bouts : l'extrémité M est concentrique à celle du tube de 44 mm ,5, tandis que l'extrémité .R est libre et repose sur le tube extérieur. Chaque rangée verticale de 5 tubes possède son collecteur indépendant, ce qui facilite les réparations (Voir Pl. XV, fig. 1 et 2); les 11 collecteurs partiels sont fixés sur un collecteur général dit » T pipe » à cause de sa configuration ; le collecteur en T est divisé en deux parties par une cloison horizontale, et les collecteurs partiels sont divisés par une cloison verticale. La vapeur saturée entre au sommet du « T pipe », et, par la chambre supérieure, se rend aux 11 collecteurs partiels (chambres antérieures) et de là dans les tubes de 27 millimètres : elle revient surchauffée par les tubes de 44 mm ,5 qui débouchent dans les chambres postérieures des collecteurs partiels ; puis, par la chambre inférieure du « T pipe », elle se rend à deux conduites latérales aboutissant aux chambres à tiroirs. Nous avons dit que les tubes surchauffeurs étaient fixés dans les collecteurs comme les tubes ordinaires dans la plaque tubulaire N, mais la simplification introduite est plus apparente que réelle; il faut, en effet, percer, dans la paroi M et dans la paroi intermédiaire des collecteurs partiels, des trous identiques à ceux de la paroi ,R pour mm permettre d'introduire les tubes de 44 ,5 qui doivent être fixés sur cette dernière paroi. On doit alors visser : 1° dans des trous de la paroi intermédiaire, des bagues réduisant leur diamètre à 27 millimètres pour recevoir les tubes intérieurs ; puis 2° dans les trous de la paroi \r , des bouchons pour les obturer : il en résulte que, loin de faciliter le travail de montage et de démontage des tubes surchauffeurs, on semble l'avoir compliqué.

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MATÉRIEL ET TRACTION

Comme dans le surchauffeur Schmidt, l'ensemble des •collecteurs est renfermé dans une enveloppe en tôle munie d'une porte qui doit être fermée en même temps ■que le régulateur, afin d'empêcher les gaz du foyer de brûler les tubes surchauffeurs lorsque la vapeur n'y circule pas. Cette manœuvre de la porte est assurée automatiquement au moyen d'un petit servo-moteur : lorsqu'on ouvre le régulateur pour admettre la vapeur dans le surchauffeur, la pression de la vapeur déplace un piston qui maintient la porte ouverte ; dès qu'on ferme le régulateur, un ressort ramène le piston en place et ferme la porte du surchauffeur. Les chiffres suivants permettent de comparer la chaudière de la locomotive à vapeur surchauffée du New York Central and Hudson River R. R. avec celles des machines ordinaires du même type de ladite Compagnie. TYPE.

Surface de chauffe du fover. , Tubes d'eau dans le foyer Surface de chauffe des "tubes. Surface de chaulfe totale Surface de surchaufï'.-. .

VAPEUR

SATURÉE

1G»2,40

306»î'06 ' 324»2,(iâ

VAPEUR SURCHAUFFÉE

1 fi™ 2, 40 2™2,25 266 "2 ,00 2S 'i ™2 fiïi X>8"-','l0

On voit donc que, sur la locomotive à vapeur surchauffée, où la surface de surchauffe représente 10,6 p. 100 delà surface de chauffe des tubes (soit 9,93 p. 100 de la surface de chauffe totale), la réduction de la surface de chauffe des tubes, par rapport à la locomotive à vapeur saturée, est de 12,6 p. 100 (soit une réduction de 11,9 p. 100 sur la surface de chauffe totale). Le surchauffeur « Schenectady A », tel que nous venons de le décrire, a été mis à l'essai par une dizaine de réseaux américains; mais, en dehors du Canadian Pacific R'/, qui en a monté 21 en 1904-1905, et du Chicago Rock Island and Pacific R», qui en possède 6 Tome X, 1906.

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