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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
déduire avec assez de précision la valeur de
Dépressions locales. — Pour sa valeur en un point quelconque, dans une expérience quelconque, peut être déterminée au moyen du manomètre. Mais il faut, pour que le manomètre indique exactement la dépression en un point d'un fluide en mouvement, que sa section d'ouverture dans ce fluide soit exactement parallèle à la vitesse absolue (w r) du fluide en ce point ; sinon, son indication est, ou plus faible, ou plus forte, que la dépression, suivant que cette vitesse absolue fait un angle aigu ou obtus avec la normale à la section d'ouverture du tube du manomètre, cette normale étant prise en dehors du tube. C'est donc là une difficulté pour l'emploi du manomètre à la mesure exacte de la dépression en un point d'un fluide en mouvement. Mais, suivant que le susdit angle est aigu ou obtus, on doit avoir, en désignant par h etH r r les dénivellations correspondantes qui se produisent entre les deux surfaces du liquide dans le manomètre, hr
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u r étant la vitesse du fluide en mouvement suivant la normale à la section d'ouverture du tube du manomètre, et l r sa densité. De sorte que, si un filet fluide, de direction quelconque, passe entre les deux sections d'ouverture, parallèles entre elles, de deux tubes de manomètres directement opposés l'un à l'autre, la demi-somme des deux dénivellations des manomètres donne la dépression du filet fluide (ou sa surpression), car le théorème est également vrai dans les deux cas. Il faut cependant, pour que cela soit pratiquement vrai,
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que la direction du filet fluide ne s'éloigne pas trop du parallélisme avec les deux surfaces d'ouverture, parallèles entre elles, des deux tubes de manomètres; mais, dans tous les cas, les grandeurs relatives des deux dénivellations indiquent sûrement le sens de l'inclinaison du filet lluide sur la normale aux deux surfaces, à son passage entre elles. On peut donc toujours, avec deux manomètres à tubes directement opposés l'un à l'autre, d'ailleurs de diamètres suffisamment petits, et à sections d'ouverture exactement parallèles entre elles et suffisamment rapprochées l'une de l'autre, sans pourtant l'être trop, obtenir très simplement, et avec assez d'exactitude (tant que les deux dénivellations ne diffèrent pas trop l'une de l'autre), la dépression (ou la surpression) d'un filet fluide quelconque à son passage entre leurs deux sections d'ouverture ; et il convient, pour l'obtenir ainsi très exactement, ou, aumoins, à très peu près et autant que possible, en particulier à l'entrée du fluide dans un ajutage cjdindrique posé devant l'ouïe d'un ventilateur, de disposer les deux tubes de manière que leurs sections d'ouverture, parallèles entre elles, soient parallèles à l'axe longitudinal du cylindreajutage et en même temps au rayon de sa section droite, c'est-à-dire au plan méridien local du cylindre-ajutage ; ce que j'ai fait. Vitesses longitudinales. —- Quant à v r , pour le déterminer, je ne pouvais espérer y parvenir d'une manière suffisamment satisfaisante avec un anémomètre, parce que : 1° aucun ne donne cette vitesse en un seul point, et 2° aucun ne pouvait la donner à la périphérie de l'ajutage ni tout près de cette périphérie, non plus à son centre ni tout près de ce centre. Mais il suffit, pour pouvoir obtenir une valeur locale quelconque de v, de placer au point voulu, un peu au delà des sections d'ouverture des