Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 242]

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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

Cette vitesse longitudinale moyenne résulte d'ailleurs non seulement des diverses vitesses longitudinales locales de l'air entré par l'orifice de son admission devant l'ouïe, mais, au moins quelquefois, sinon toujours, de celles encore de l'air qui a pu pénétrer jusque dans le cylindre-ajutage après être entré dans le ventilateur par ailleurs (par la périphérie de sa turbine et par les entrejoues), air qui, après s'être retourné dans l'ajutage, est rentré dans le ventilateur par son ouïe en même temps que celui entré ■ dans l'ajutage par son orifice d'admission. Le coefficient c vm n'est d'ailleurs pas celui de la vitesse longitudinale moyenne de l'air à son entrée dans l'ajutage tronconique. Le volume d'air qui entre par l'orifice de cet ajutage tronconique étant le même que celui qui traverse ensuite toutes les sections droites de l'ajutage et l'ouïe, pour entrer, par elle, dans le ventilateur (*), sa vitesse longitudinale moyenne à la traversée de chacune de ces diverses sections droites doit être en raison inverse de leur grandeur superficielle, et, par conséquent,

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son coefficient de proportionnalité à F g~ doit être représenté par la courbe (2) de la fia. 1, Pl. XVIII, courbe dont chaque ordonnée représente, au facteur constant S près, le coefficient angulaire du rayon vecteur du point correspondant de la courbe (1). Si l'orifice s croissait de plus en plus, au delà de la grandeur de l'ouïe, cette ordonnée tendrait asymptotiquementvers zéro, tandis que celle de la courbe (1) resterait constante. Quand, au contraire, l'orifice s diminue de plus en plus, elle tend vers une valeur qui est le produit par S (*) Quand de l'air entré dans le ventilateur par ses entrejoues et par la périphérie de sa turbine a pénétré jusque dans l'ajutage, s'y est' retourné et en est sorti ensuite pour rentrer, dans le ventilateur en volume égal, le volume d'air traversant une section droite de l'ajutage se compose d'une partie positive et d'une partie négative, et ce n'est; qu'algébriquement qu'il reste égal à celui entré par l'orifice d'admission, devant'l'ouïe.

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du coefficient angulaire de la tangente à l'origine de la courbe (1), et qui apparaît, d'après la figure, être à peu près égale à 4. Sans doute cette valeur ne peut être considérée comme résultant avec une grande précision des données directement fournies par mes expériences, à f cause de la grandeur croissante de l'erreur relative commise sur une quantité de plus en plus petite (vitesse longitudinale moyenne dans l'ouïe), mesurée avec une approximation absolue sensiblement constante. Mais du moins l'allure générale de la courbe (2) avec maximum intermédiaire, résultant de l'allure à inflexion de la courbe (1), paraît établie avec une certitude suffisante. Remarque sur le coefficient de contraction de la veine. — Cette allure, qui peut sembler a priori un peu anormale, doit sans doute s'expliquer par une variation, corrélative de celle de la grandeur de l'orifice, du coefficient de contraction de la veine fluide, variation dont on peai se rendre un compte approximatif par les considérations suivantes : Dans la section contractée, la dépression et la vitesse, qu 'on peut y supposer constantes l'une et l'autre, en raison de la simplicité des conditions du phénomène en ce point, sont pour la même raison liées par la relation : V2 = 2r/ ~i 0

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D'autre part, la vitesse V dans ladite section, de grandeur as, et la vitesse moyenne v ms à l'entrée de l'ouïe de grandeur S, déterminée directement par mes expériences, sont dans le rapport inverse des sections : K. .

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