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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS mm
de 12 ,7, et le banc avance de 35 millimètres par minute : l'outil tourne à 30 tours par minute. Les boites en fonte ont une surface plus régulière, qui permet de diminuer l'importance delà prise et, par suite, d'augmenter la vitesse de translation du banc. Par journée de dix heures, ou peut ainsi dresser les deux faces longitudinales de 20 boîtes en acier moulé pour fusées de 0 m ,230 à 0 m ,245 de diamètre, — ou de 30 boîtes en fonte pour fusées de 0 m ,215 de diamètre. Pendant la première année de fonctionnement de cette machine, malgré les tâtonnements du début, la même fraise a été utilisée pour dresser les boîtes de 25 locomotives du type 0.-6-0 (boîtes en fonte), 25 locomotives du type 4-6-0 (boite en acier moulé) et 6 locomotives du type 4-6-2 (boîte en acier moulé). Après ce service, l'outil, quoique très usé, était encore capable de servir pour dresser les boîtes d'un nouveau lot de 25 machines. En tenant compte des détériorations que la fraise a subies du fait des tâtonnements du début (en particulier par suite de l'insuffisance du dispositif adopté primitivement pour le graissage et le refroidissement del'outil), on peut admettre que les outils suivants dureront bien plus longtemps. Entre deux affûtages, la fraise peut dresser 42 boîtes en acier moulé (soit 84 faces). Dans une seconde opération, on dresse les faces transversales des boîtes. On utilise dans ce but des fraises de 0 m ,254 de diamètre, — travaillant en même temps par leur périphérie pour dresser les faces des boîtes destinées à venir en contact avec les glissières rapportées dans les cages des longerons, et latéralement pour dresser les rebords destinés à guider les boites dans ces cages. Chaque outil est constitué par deux fraises identiques dont les dents se croisent; on peut ainsi, en écartant les deux fraises, rattraper l'usure latérale des dents. On monte deux outils (soit 4 fraises) sur l'arbre
MATÉRIEL ET TRACTION
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de la machine, de façon à travailler sur deux files de boîtes. Par journée de dix heures, on peut dresser, dans cette seconde opération, 12boîtes en fonte ou8 boites en acier moulé sur leurs deux faces transversales. Dans la fonte, les fraises tournent à 12 tours, et le banc se déplace de 35 millimètres à la minute ; dans l'acier, on porte la vitesse à 15 tours, et on réduit l'avancement à 16 millimètres par minute. Ces fraises peuvent dresser les deux faces transversales de 30 boîtes entre deux affûtages. 3° L'automaticité est poussée aussi loin que possible. L'exemple le plus remarquable est la machine employée dans un certain nombre d'ateliers pour la fabrication entièrement automatique des entretoises. Pour un grand nombre de machines, on no réalise qu'une automaticité partielle. Telle est, par exemple, la machine à fraiser les coussinets des boîtes de wagons aux ateliers de Collinwood. Cette machine est constituée par une fraise à axe horizontal, dont la table est montée surunpiston vertical actionné par l'air comprime. Un seul ouvrier peut rectifier avec cette machine jusqu'à 4 coussinets par minute; en moyenne, la production est de 150 coussinets à l'heure, y compris le temps nécessaire à l'affûtage delà fraise ou à son remplacement en cas de besoin. Le travail s'effectue de la façon suivante : l'ouvrier place le coussinet sur la table de la machine : en tournant un robinet, il envoie de l'air comprimé d'abord dans un petit cylindre horizontal actionnant deux griffes qui fixent la pièce sur la table, — puis dans un cylindre vertical dont le piston soulève la table pour amener le coussinet au contact de la fraise. Une butée ajustable arrête l'ascension de la table lorsque le travail est terminé. L'ouvrier tourne alors le robinet en sens inverse, ce qui produit l'échappement de l'air des deux cylindres : la table