Annales des Mines (1908, série 10, volume 13) [Image 30]

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cette Commission précise les mesures à prendre et établit les responsabilités ; l'exploitant mis en cause a le . droit d'assister aux opérations.

vingt-cinq ans. en deviendront propriétaires ; la troisième classe de wagons appartient enfin aux sociétés privées. La répartition est la suivante : Wagons appartenant aux chemins de fer. . .

CHAPITRE III.

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ET LE CONGRÈS DE BUCAREST

LE PÉTROLE DE ROUMANIE

Wagons

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commandés par les particuliers,

mais qui deviendront au bout de 2b ans la CONDITIONS DE TRANSPORT.

propriété des chemins de fer. . Wagons appartenant aux particuliers

Des conduites ou « pipe lines » amènent le pétrole des centres de production aux raffineries et aux gares de chargement les plus voisines. Les transports s'effectuent ensuite par wagons-citernes à l'intérieur du pays ou vers les ports d'exportation. Les conduites ou « pipe lines » qui partent des chantiers sont la propriété de quelques-unes des sociétés exploitantes ou des raffineries. Il existait, en 1906, 48 conduites (50 à 100 millimètres de diamètre), représentant une longueur totale de 514 kilomètres ; la conduite la plus longue (36 kilomètres) dessert le chantier récent djl Moreni. Les exploitants qui utilisent les conduites dont ils ne sont pas propriétaires paient une taxe de 0 fr. 15 par tonne et par kilomètre, soit 3 francs par tonne de Boustenari à la gare de Baïcoï (19 kilomètres). Le prix est majoré en outre de 1,5 p. 100 pour tenir compte des pertes ou des impuretés. Le chargement des wagons-citernes varie de 11 à 15 tonnes suivant la nature du produit (benzine, lampant, pétrole brut ou résidus). Le nombre de ces wagons, qui était de 744 en 1903, est aujourd'hui de 1.500. Ces wagons se répartissent en trois catégories ; les uns sont la propriété des chemins de fer(*); d'autres sont exécutés aux frais des particuliers, mais les réparations sont effectuées parles chemins de fer qui, au bout de (*) Les chemins de fer roumains appartiennent à l'État.

397 1.006 1.500

Le prix moyen de ces wagons est d'environ 10.000 francs. Le tarif par trains complets est de 2 centimes pattonne et par kilomètre. Le transport en bidon supporte le tarif ordinaire, mais avec une réduction de 25 p. 100 pour le pétrole destiné k l'exportation. Si l'on fait abstraction du pétrole brûlé sur les chantiers et des résidus consommés par les raffineries ou les chemins de fer, l'exportation représente 85 k 90 p. 100 de la production disponible. Cette exportation s'effectue d'ailleurs en presque totalité (80 p. 100) par le port de Constantza, sur la mer Noire. Les conditions réalisées pour le transport de Campina k Constantza sont donc les seules intéressantes k considérer. Les frais de transport sont de 6 fr. 30 par tonne. Le nombre des wagons par train, qui était autrefois de 28, a été porté k 36 depuis 1907; si l'on admet pour chaque wagon un poids moyen do 13 tonnes, le tonnage afférent à chaque train est de 460 tonnes. On fait trois trains par jour, ce qui représente une capacité annuelle de transport de 450.000 tonnes. Ce chiffre serait à la rigueur suffisant dans les conditions actuelles, l'exportation s'étant . élevée à 348.000 tonnes en 1907; mais, en fait, les expéditions quotidiennes sont loin d'être aussi régulières que nous venons de l'indiquer. Il arrive souvent que l'on ne