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CONTRE LES
FEUX
FEUX
SOUTERRAINS
OUI
SOUTERRAINS
exercer aucune aspiration. Les phénomènes exposés plus haut, clans le cas d'un espace clos AB, ne se reproduiront ' ils pas identiquement dans le cul-de-sac formé en arrière de A? L'objection n'est qu'apparente; un courant plus ou moins important continue à parcourir le cul-de-sac que nous considérons. Des infiltrations d'air pénètrent en effet inévitablement par les fissures du massif, de part et d'autre Fie. 10. du barrage d'entrée. La combustion et la distillation produisent, d'autre part, une quantité de gaz assez abondante; il en résulte une augmentation de pression au fond du culde-sac, qui donne lieu à un refoulement dans le sens de la sortie d'air, demeurée entrouverte. Ce courant, favorisé d'ailleurs par l'élévation de température, subsiste pendant un assez long temps. Il arrivera sans doute un moment où, l'intensité des dégagements tendant à faiblir, ou pourra redouter la stagnation des gaz dans le cul-de-sac du feu; il est infiniment probable que les risques d'explosion seront alors écartés, grâce à la diminution à peu près complète de l'oxygène, et à la proportion croissante des gaz inertes. On peut donc faire abstraction de cette cause possible d'explosion et fermer le barrage d'entrée, en laissant sur la sortie une issue de dimensions convenables. Doit-on aller plus loin et recommander non seulement de fermer la sortie un certain temps après l'entrée, mais même de ne commencer l'édification du barrage dé sortie qu'après la fermeture de celui d'entrée? Ce serait, à notre avis, aller un peu loin. La fermeture de l'entrée, qui vrait théoriquement suffire à amener l'extinction du feu, ne produit pas toujours le résultat voulu. Les condition*
d'étanchéité ont pu être réalisées d'une manière imparfaite ; il est souvent désirable pour accélérer l'extinction du feu, pour hâter la reprise des travaux, ou même pour protéger une partie importante de l'exploitation contre une explosion toujours possible, d'entreprendre également dès le début une fermeture partielle du côté de la sortie ; la construction" des barrages rapides, sur lesquels nous avons donné plus haut quelques indications, peut rendre à cet égard d'assez utiles services. Il importe simplement d'assurer le dégagement normal et régulier des fumées. L'établissement dans le barrage d'un ou deux gros tuyaux, de 0*\30 à 0 m ,40 de diamètre, constituera en général une précaution suffisante. On pourra attendre ensuite un ou plusieurs jours; le débit des fumées diminuera progressivement ; des analyses au laboratoire permettront de suivre la variation des proportions d'oxygène et de gaz combustibles. Quand le mélange aura cessé d'être explosible, on restreindra progressivement l'orifice du débouché, en introduisant dans les premiers tuyaux des tuyaux de section de plus en plus réduite. On procédera enfin à la fermeture définitive, à l'aide d'un tampon de terre suffisamment épais. Cas des mines grisouteuses. — La question se complique ici d'un nouvel élément: nous avons, en effet, à compter, non plus seulement avec les produits de la distillation du teu, mais encore avec le grisou qui se dégage normalement dans l'intervalle AF; cet intervalle peut être fort étendu en pratique, et susceptible de renfermer des vides plus ou moins considérables. La quantité d'air frais envoyé clans cette enceinte se réduit au fur et à mesure de la construction du barrage; on peut donc atteindre aura certain moment des teneurs dangereuses, avant même d avoir terminé la fermeture de l'entrée. Le feu tend, d autre part, à progresser vers l'arrivée d'air, soit de F vers