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•sance, y est découpée suivant de grandes chambres parallélipipédiques A {fig. 12), de 8 à 10 mètres de hauteur; elles constituent des cloches immenses, aérées seulement
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FIG. 12.
par diffusion. L'objection principale formulée contre le principe de la fermeture simultanée, à savoir la possibilité du refoulement sur le feu des fumées explosibles, •conserve toute sa portée ; mais le danger dont il s'agit existe ici avant la fermeture. L'influence du courant d'air, en effet, se fait à peine sentir à la partie supérieure des chambres. Si donc nous supposons un feu dans le pilier F, les hydrocarbures les plus légers, échappant à l'action du courant d'air, vont s'assembler au sommet des chambres; la menace d'une accumulation de matières explosibles au voisinage du feu apparaît ainsi dès le début de la lutte. Il est d'ailleurs inutile d'insister sur les dangers de toutes sortes que crée, au point de vue des feux, une pareille méthode d'exploitation. Le caractère grisouteux de certains quartiers, la présence de vieux travaux, réservoirs immenses plus ou moins remplis de gaz, rendent la situation plus critique encore. On comprend ainsi, dans une certaine mesure, que la préoccupation essentielle de l'ingénieur soit d'étouffer le feu aussi rapidement que possible, en fermant simultanément l'entrée et la sortie ; mais cette méthode n'est qu'un pis-aller: les nombreuses explosions survenues dans les mines de Bohème, au cours de la lutte contre les feux, suffisent à le démontrer. La théorie de la fermeture préalable du barrage de
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sortie a été formulée en Belgique à la suite de l'explosion de l'Agrappe mentionnée plus haut ; nous reproduisons cidessous le passage le plus significatif du rapport établi sur cet accident (*) : « Quand on ferme la sortie, on refoule en arrière les produits de la combustion et ceux-ci viennent se mélanger à l'air frais. Il se dégage en même temps du grisou qui tend à former avec l'air un mélange explosible ; mais, grâce à l'action neutralisante des fumées, qui s'opposent à toute explosion dès que leur teneur dépasse 10 p. 100, le danger se trouve écarté par le fait du mélange à l'air d'une quantité suffisante de fumées. Si l'on procède au contraire à la fermeture préalable de l'entrée, en laissant aux fumées un libre dégagement, celles-ci, grâce à leur faible densité, s'échappent par le chemin qui leur est offert ; l'air renfermé dans le panneau se mélange avec le grisou : il arrivera inévitablement un moment où le mélange deviendra explosible ». Cette théorie vise exclusivement le danger afférent au grisou proprement dit ; elle fait abstraction du risque spécial provenant des hydrocarbures et de l'oxyde de carbone dégagés par le feu. Il nous semble excessif d'attribuer aux produits de la combustion une action aussi nettement neutralisante (*,*). Rien ne distingue, en somme, les fumées d'un feu souterrain des produits obtenus dans la combustion en gazogène ; les unes et les autres sont éminemment explosibles; les nombreuses flambées ou explosions survenues dans des mines non grisouteuses, au cours de la lutte contre les feux, ne permettent pas de conserver le moindre doute à ce sujet. ( ) Nous n'avons eu connaissance de ce passage que par l'intermédiaire d'une traduction allemande; notre citation ne reproduit donc Pas identiquement le texte original. (**) L'explosion de l'Agrappe s'explique du reste très facilement, en dehors même de toute considération relative à l'établissement des barrages : le quartier était très grisouteux et le feu s'était déclaré dans une cheminée, débouchant à l'aplomb d'une taille aérée en cloche.