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LES GISEMENTS DE MINERAI DE FER
la ligne Luleâ-Narvik. Le premier, qui dessert les mines du Sud de la Société de Gellivare a un parcours de 6 km ,720, avec des pentes assez fortes de 10, 13, 14 et 15 p. 1.000 et en moyenne une pente descendante de Malmberget (420,39) à Gellivare de 9 p. 1.000. L'autre partant de Koskullskulle (338,47) a une longueur de 8 km ,820, une rampe maxima de 10 p. 1.000 et une pente moyenne montante de 3 p. 1.000(*). De Gellivare, part la section Gellivare- Luleâ d'une longueur de 203 km ,880 qui, depuis les rectifications faites après le rachat par l'État suédois, ne présente nulle part de rampes, dans un sens ou dans l'autre, supérieures à 13 p. 1.000, ni de courbe de rayon inférieur à 300 mètres. L'allure générale de la section est descendante, le point le plus élevé étant à 19 kilomètres de Gellivare avec l'altitude de 425 mètres environ. IL SECTION GELLIVARE-KIRUNA. — La ligne y monte d'abord jusqu'à l'altitude de 550 mètres, atteinte après la station de Harrâ (44 km ,98 de Gellivare), descend ensuite jusqu'à 455 mètres près de Kalixfors (78 km ,53) et remonte après jusqu'à Kiruna (505,64 et 100 km ,05). Les rampes maxima sont de 10 p. 1.000 et les rayons minima de 600 mètres. III. SECTION KIRUNA-N ARVIK. — 1° Kiruna-Riksgraensen (129 km ,27). — Nous retrouvons dans cette partie qui va de Kiruna à la frontière norvégienne [Riksgraensen signifiant « limite du royaume ») les mêmes rampes maxima et rayons minima que dans la section précédente. Une première partie entre Kiruna et le Tornetràsk (lac Torne) (393 ra ,20) présente un profil en moyenne descendant; le long du lac Torne jusqu'à Abisko (389,53), on est plutôt en plateure ; à partir d'Abisko, commence la partie difficile avec fréquemment la pente maxima de 10 p. 1.000; (*) Voir Planche XIII les profils de la iigne.
DE LA LAPONIE SUEDOISE
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la ligne s'élève en franchissant trois tunnels aux longueurs respectives de 1 .048 mètres (pour la perforation de celui-ci, on se servit de perforatrices à air comprimé ; la force nécessaire était empruntée à l'eau de l'Abiskojokk qui faisait mouvoir des turbines accouplées à des moteurs électriques, l'électricité actionnant aux têtes du tunnel, des compresseurs d'air), 532 et 163 mètres jusqu'à Riksgraensen (522 mètres), montant ainsi de 132m ,47 en 36 km ,06 (pente moyenne 3,7 p. 1.000). Sur deux sections, on utilise actuellement des machines de renfort pour les trains pleins, d'abord entre Stenbacken et Kaisepakte (rampe de 10 p. 1.000 sur 4 kilomètres), ensuite entre Abisko et Vassijaure [29 km ,98 avec 125 m ,25 de différence d'altitude, soit une rampe moyenne de 4,17, passant entre Kopparâsen et Vassijaure, à 6,4 p. 1.000 (10 km ,79 et 69 mètres)]. 2° Riksgraensen-Narvik. — La partie norvégienne delà ligne de Luleâ à Narvik est la plus courte, puisqu'elle ne comprend, de Riksgraensen à la station de Narvik, que 38 km ,87 et que, avec les prolongements qui vont delà station de Narvik à Fagernaes (port de Narvik), il ne faut compter au total que 42 km ,55. Mais c'est la plus difficile qu'il y eut à construire ; la différence de niveau entre les deux points extrêmes n'est en effet pas moindre que 522 mètres, ce qui fait une pente moyenne de 12,2 p. 1.000. La ligne descend continuellement sur Narvik, parcourt d'abord de hauts plateaux jusqu'à Hundalen, suit ensuite à flanc de montagne la rive sud du Rombaksfjord, un des prolongements de l'Ofotenfjord, aux rives sauvages et aux montagnes tombant presque verticalement dans la mer. Au total, les rampes maxima sont de 17,3 p. 1.000; nulle part on n'a de rayons inférieurs à 300 mètres; mais 30 p. 100 du parcours total comprennent des courbes de ce rayon et 59 p. 100 des courbes inférieures à 1.000 mètres ; les alignements droits séparant