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OSCILLATIONS
DE
LACET
Du reste, ce genre de véhicule n'est plus guère en usage, sauf pour les tenders dont nous reparlerons plus loin ; en d'autres ternies les bogies des voitures modernes ont toujours un déplacement latéral. § 22. Locomotives à bogies sans déplacement latéral. — Au début, les locomotives à bogies étaient courtes, et l'on n'a pas jugé à propos de donner à leur bogie un déplacement latéral, le passage en courbe ne l'exigeant pas.
FIG.
7.
Rappelons à ce sujet que nous avons été le premier à montrer l'utilité du déplacement latéral pour l'amortissement des oscillations c'est pourquoi on n'a jusqu'à présent donné un déplacement latéral aux bogies que quand le passage en courbe l'exigeait. Ce cas est à peu près le même que
DES
VÉHICULES
le cas précédent ; en effet, le bogie peut se placer parallèlement aux autres essieux, etla locomotive circule obliquement comme fig. 7 ; il peut aussi se placer en opposition avec eux comme fig. 8 ; il peut donc y avoir translation ou rotation, et les calculs sont les mêmes que dans le cas
CHEMINS
DE
FER
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précédent. Ici encore, le bogie, en tournant, donne généralement des frottements qui contribuent à amortir l'oscillation, et, par suite, à diminuer la flexion subséquente sur les ressorts de suspension du côté du choc latéral des boudins sur les rails. § 23. Voitures à deux bogies à déplacement latéral sans bielles. — Nous allons parler d'un type de véhicule qui n'estpas répandu dans la pratique, mais qui nous servira d'intermédiaire pour bien faire comprendre le mouvement de lacet des véhiciues ordinaires. Considérons une voiture à deux bogies, ces deux bogies étant construits comme des bogies de locomotives, avec déplacement latéral à frottement naturel et ressorts horizontaux de rappel, sans bielles. Ces ressorts de rappel sont supposés montés avec une bande initiale. Ce système est, du reste, intéressant pour l'avenir, car c'est celui que von Borries a été amené à employer pour ses voitures automotrices marchant à 200 kilomètres à l'heure, de Berlin à Zossen. Supposons qu'il s'agisse d'une voiture à voyageurs pesant 40 tonnes en tout et 30 tonnes pour le poids suspendu. Le travail perturbateur est ici [formule (9)] : T = P .
FIG. 8.
DE
9
. s = 40.000 X 0,2 X 0,02,
soit : 160 kilogrammètres. Or, ici, l'amortissement de T ne se fera plus comme pour la locomotive latéralement rigide, par une oscillation de roulis mettant en jeu les ressorts de suspension ; c'est bien plus simple ici : le choc latéral est amorti par les ressorts de l'élasticité latérale des bogies. Mais il peut y avoir résonance ; dans ce cas, l'amplitude de l'oscillation de lacet augmentera à chaque oscillation nouvelle, jusqu'à ce que le travail du frottement du déplacement latéral des bogies soit équivalent au travail T, ou 160 kilogrammètres ici.