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OSCILLATIONS DE LACET
sensiblement inférieur aux 40 à 50 millimètres qu'il a, habituellement, comme limite de construction. Si, avec cela, l'on a soin de « dégraisser » un peu les boudins du premier essieu moteur, on évitera tout à fait, dans cette oscillation le choc latéral dur de ce premier essieu moteur. On fera le même calcul dans le cas du bogie à déplacement latéral à plan incliné. On voit, une fois de plus, qu'à ce point de vue les petits rayons avec faibles vitesses sont plus mauvais que les grands rayons et les très grandes vitesses. d) Locomotives ayant un essieu unique à plan incliné à l 'avant. — C'est le même calcul, mais la résistance latérale est bien moindre, puisqu'il n'y a qu'un essieu au lieu de deux ; les mêmes calculs montrent qu'on peut arriver au bout de la course limite du déplacement latéral. Cela montre, une fois de plus, que ce système est à écarter pour les machines très lourdes, à très grande vitesse, qui doivent toujours être munies d'un bogie moderne. e) Voitures munies de ressorts à menottes à anneaux. — C'est le pendant du paragraphe 27 ci-dessus. Ces voitures sont légères ; la valeur de 0 est faible et est absorbée par le travail de la résistance latérale, avec un déplacement très faible ; le calcul est facile à faire comme ci-dessus. Ces voitures sont bonnes à ce point de vue ; c'est au point de vue des résonances qu'elles laissent à désirer, comme nous l'avons dit au paragraphe 16. f) Locomotives munies de bogies à biellettes. — Le cas ■est analogue au point c ci -dessus, avec cette différence que la résistance latérale du bogie est ici inférieure à ce qu'elle est avec un bogie sans bielles. En effet, les biellettes ont 15 centimètres de longueur; 5 = ^1 elles donnent au bogie une résistance latérale de —
DES VÉHICULES DE CHEMINS DE FER
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de la charge, quand le déplacement atteint son maximum de construction ou 5 centimètres; mais cela ne fait que - de résistance moyenne, puisque cette résistance part 6 de zéro pour un déplacement nul ; elle est donc en moyenne «gale à : •1 20.000 X - = 3.330 kilogrammes. 6
.
pour la totalité du déplacement ; cela ne fera guère que la moitié ou 1.660 kilogrammes environ pour la partie de déplacement latéral utilisée. Mais il est juste de lui ajouter la résistance correspondant au frottement des axes supérieurs et inférieurs, qui 2 est égale aux - environ du frottement naturel, comme nous l'avons vu ('§ 2.8), ou : ■j .
20.000 X 0,1 = 1.330
kilogrammes.
Cela fait donc 2.990 kilogrammes en tout, chiffre sensiblement inférieur aux 5.000 kilogrammes de la locomotive à bogie sans bielles, mais suffisant néanmoins. En effet, appliquons au premier cas du paragraphe 33, on a : 0 = 77 kilogrammètres. On a donc un déplacement latéral : r X
77 — ~ 2.990
0 -U
m
0^6b
'°~ -
Pour le deuxième cas, on a : 0 = 137
kilogrammètres; 137
X
~ %WQ
=
° m < 046 '