Annales des Mines (1909, série 10, volume 15) [Image 93]

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LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

Indépendamment du nettoyage, les briques fournissent une excellente assise aux rails et aux traverses ; en cas de déraillement, la remise en place des wagonnets se trouve facilitée. Le coût du pavage varie de 3 francs à 4 fr. 50 au mètre carré, les briques étant évaluées à raison de 19 à 20 francs le mille. Remarquons qu'il ne peut être pratiqué si le sol présente une tendance trop grande au gondolement. En ce qui concerne les parois et le toit des galeries, on les rendra plus lisses par le dressage ou par l'application d'un mortier bon marché. On pourra également les blanchir, en se servant de pompes à main ou de réservoirs mobiles. Dans les galeries ainsi aménagées, le prix du nettoyage n'a pas dépassé 6 centimes par mètre courant à Babbington, alors qu'il en représentait 10 lorsqu'il s'agissait de galeries ordinaires. L'enlevage des poussières ne peut être opéré à sec. Un arrosage modéré préviendra leur mise en suspension dans l'atmosphère. Il conviendra également de faire suivre à l'opération la même marche que le courant d'air, sous peine de devoir exécuter un travail de Pénélope. Il pourra être utile de placer des écrans destinés à isoler la partie subissant l'opération, en amont surtout; de simples toiles à sac, pendues transversalement, suffiront à cet effet. En général, toutefois, l'emploi de ces écrans ne doit pas être considéré comme pratique, car il ne peuvent se concilier avec les exigences de l'aérage. Ces préliminaires posés, examinons la manière d'effectuer le nettoyage. On procédera, d'abord à la pelle, puis au balai, à l'enlèvement des poussières déposées sur le sol; celles-ci seront recueillies dans des wagonnets étanches et munis de couvercles. L'opération terminée, on passera aux poussières déposée sur les parois, le toit, les boisages, tant à la surface que dans leurs si nombreuses anfractuosités.

LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

Là réside la grande source de l'avons vu page 172. Cela étant, sière devra être effectué avec manière à ne laisser subsister quement possible.

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danger, ainsi que nous l'enlèvement de la pousle plus grand soin, de que le minimum prati-

En dehors du balai et de la brosse, deux catégories d'appareils peuvent être utiles, à l'effet de la déloger des cavités où elle se trouve accumulée. Ce sont d'abord les' aspirateurs qui, sous la dénomination anglaise de vacuum cleaners, servent au nettoyage des habitations et ensuite, les appareils à air comprimé employés, avec l'adjonction d'un jet de sable, à la remise à neuf des façades en pierre. Les premiers présentent l'avantage d'empêcher tout échappement de poussière dans l'atmosphère. Les essais dont ils ont fait l'objet à Whitwood (Normanton). n'auraient pas donné, toutefois, les résultats qu'on en attendait. L'emploi de ces appareils semble indiqué, en vue du travail de revision dont le nettoyage doit être l'objet; lors du premier examen, en. effet, des accumulations de poussière peuvent passer inaperçues. En tout état de cause, l'opération se terminera par l'enlèvement des poussières que le nettoyage aura chassées sur le sol. La main-d'œuvre nécessaire sera considérable ; aussi estimons-nous qu'il serait opportun de recourir aux services des ouvriers que l'âge ou d'autres circonstances auront rendus inaptes au travail normal. Le nettoyage, tel que nous l'avons décrit, n'est pas toujours praticable. En général, il constitue une opération longue et difficile, surtout dans les charbonnages oùl'exploitation est intense. Si nous croyons devoir cependant en préconiser l'application, c'est en raison de l'impossibilité de choisir d'autres méthodes susceptibles d'assurer la sécurité. Nous verrons, en effet, qu'aucune de celles qui ont été proposées ne peut être considérée comme efficace.