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LA METALLOGENIE
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donne pas l'âge, est situé près du lac Khara-Nor, à Tchindansky. Il occupe une cuvette assez considérable et contient deux couches de charbon lenticulaires : l'une de 0 à 16 mètres, l'autre de 0 à 8, dont on a évalué le cube total à quelques 20 millions de tonnes, mais dans des conditions d'exploitation presque impossibles en raison du développement des eaux souterraines et du peu de stabilité des terrains. D'une façon générale, dans le Sud-Est de la Transbaïkalie, il y aurait, d'après le prince A. Guédroic, des dépôts analogues de trois âges différents : les uns liés à des tufs et conglomérats diabasiques, d'autres à des tufs et conglomérats felsitiques, d'autres encore à des tufs rhyolithiques. Les derniers seuls renferment, près de Gorbounova, de véritables couches de lignites; dans les autres, on n'a trouvé que des empreintes végétales. On peut noter l'association fréquente des sphérosidérites avec les charbons. 6° Les trapps sibériens. — La question des trapps sibériens présente, comme celle des couches à lignite, un grand intérêt particulier pour la géologie de ce pays et, en outre, un intérêt de géologie générale. De tous côtés, sur ce vaste territoire, on trouve, en effet, des venues analogues de roches en dykes, en effusions intrusives intercalées dans la sédimentation, ou enfin en épanchements ayant pu, dès l'origine (et non pas seulement par un effet de l'érosion postérieure), affecter une allure de coulées superficielles. Le plus souvent ces roches ont été qualifiées de « trapps». Parfois, quand elles s'intercalaient nettement dans la série primaire, on leur a donné les noms plus pétrographiquesde porphyrites, diabases ophitiques, etc. Enfin, là où elles avaient conservé leur appareil volcanique extérieur, ou du moins lorsque leur âge tertiaire ou même pléistocène apparaissait, on les a appelées des basaltes,
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andésites, rhyolithes, etc. Ainsi que cela s'est produit également pour les dépôts à lignite précédemment étudiés, la très longue série probable de formations analogues continuées pendant des périodes extrêmement diverses de l'histoire géologique a entraîné, pour ceux qui voulaient voir dans tous ces trapps une formation unique, des impossibilités quand il s'est agi de déterminer leur âge par assimilation. Il est à noter que les formations de ce genre, qui nous apparaissent, en Sibérie, reliées avec une très ancienne masse continentale, se trouvent également, dans une foule d'autres régions, associées à d'analogues conditions continentales, soit que celles-ci aient été durables et aient alors provoqué la continuation pendant très longtemps des mêmes manifestations éruptives, comme dans l'Inde ou l'Afrique australe, soit que ces conditions se soient seulement manifestées pendant une période d'émersion momentanée, comme c'est le cas en France pour la série des porphyrites du Plateau Central, que j'ai particulièrement étudiée autrefois et dont j'ai depuis longtemps signalé la relation constante avec les traînées carbonifères lacustres, ou encore pour la série andésitique tertiaire de la même région. Partout nous trouvons un rapport entre ce type de roches ordinairement microlithiques et l'existence d'un continent avec grands lacs. Cela paraît tenir aux conditions mêmes qui président, encore aujourd'hui, à la production du volcanisme, dont ce genre de roches représente un type, sinon réellement superficiel, du moins, selon toute vraisemblance, assez peu profond. Ces manifestations ne se produisent pas d'ordinaire (comme cela a pu avoir lieu pour les granités, par exemple) en profondeur au-dessous d'un grand géosynclinal marin et, par conséquent, dans «ne région submergée, mais le long des lignes de dislocations qui traversent les continents. Et l'on peut ajouter ■Que, si l'on admet la théorie (assez vraisemblable en somme),