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rovsky(*) à une observation intéressante qui confirme ce que nous avons dit (**) sur l'âge des placers de Sibérie, un peu trop uniformisé dans les théories ordinaires. On a, en effet, constaté là, par exception, une terrasse supérieure d'alluvions plus anciennes, située à environ 80 mètres au-dessus de la rivière Soutar. Les sables, qui reposent sur un granité à grain fin, contiennent une couche aurifère de 0 1U ,75 à 5 mètres consistant en argile, sables et galets recouverts par 10 à 30 mètres de couches argilo-sablonneuses, ou formées d'argile et de galets. La couche aurifère proprement dite tient de 2 à 23 grammes. Mais il existe, dans la série supérieure, plusieurs couches tenant également près de 1 gramme à la tonne. Cette présence d'alluvions anciennes aurifères a semblé pouvoir élargir beaucoup le champ des recherches pour l'avenir. Certains auteurs, tels que M. Jaczevsky, qui a étudié la région baïkalienne, croient à l'existence possible d'alluvions aurifères sous les basaltes (ou trapps), comme cela se produit en Californie. Sur le haut Amour, l'industrie de l'or s'est développée sur le cours supérieur de l'Oldoï (Ayan), la Mongoli, la Sergatcha, la petite Koungourak, le cours moyen de l'Ouroucha et l'Ourka. Dans la région de VOssouri, qui a été spécialement étudiée pour la construction de la ligne de Vladivostok, on trouve, à l'état plissé, du dévonien, du calcaire carbonifère supérieur, du trias marin, enfin du jurassique lacustre avec quelques gîtes de lignite sans valeur et du wealdien. Les couches miocènes, au contraire, sont horizontales. On n'a signalé que des traces de cuivre et d'antimoine et des indices d'alluvions aurifères. (*) Loc. cit., V. 6. (**) Page 316.
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District de Vladivostok. — Dans l'île (YAskold, à 60 kilomètres Est de Vladivostok, un filon aurifère, formé de plusieurs veines minces parallèles constituant un faisceau inconstant, est encaissé entre des quartzites et des roches cristallines. Dans ce système à peu près vertical, on a trouvé une cheminée riche de 40 à 50 mètres de long avec des teneurs de 30 à 50 grammes. Finalement, sur 60 mètres de haut et 270 mètres en développement, on a extrait 800.000 francs d'or ; mais le gîte est extrêmement irrégulier. Près de la baie à' Olga, à 400 kilomètres Nord-Est de Vladivostok et à 32 kilomètres de l'embouchure de la rivière Tuteka, de la galène argentifère forme des veines entrelacées dans le calcaire : veines contenant, en outre, de la blende, des pyrites de fer et de cuivre, du cuivre gris, du quartz et de la barytine. On paraît avoir trouvé a la surface de l'argent natif. Cette région, qui rentre dans le type des minerais du Pacifique et se rattache plus au Japon qu'à la Sibérie, parait être une de celles oii l'exploitation minière des minerais complexes est susceptible de prendre du développement. Le gisement important de magnétite de Biélogora est à 12 kilomètres Nord du port d'Olginski dans la baie d'Olga (*). Le minerai suit le contact d'une roche qualifiée de porphyrite avec un calcaire. Comme toujours au contact des calcaires, il est accompagné de grenat, dans des conditions qui font penser au Banat. Un premier amas au Nord a 300 mètres de long sur 2 à 20 mètres de large. Après 300 mètres d'interruption, un second a 160 mètres de long sur une largeur atteignant 60 mètres. On évalue le cube total à au moins 1.500.000 tonnes, pouvant monter au triple. Les minerais tiennent de 50 à 57 p. 100 (*) REOUTOVSKY, Hich. min. de la Sibérie (en russe), p. 87 à 89. — Voir Plus haut, p. 348 et 355, et plus loin, p. 383, la description d'autres gîtes de ter qui peuvent être à comparer.
Tome XV, 1909.
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