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nien, des minerais. On a exploité, dans les mines deFrolov, Vasilievsk, Sukhodoisk, Saint-Michel-Archange, etc., des filons atteignant 6 mètres d'épaisseur, parfoisreliés pardes filonnets, qui, dans leur partieoxydée, sur les affleurements, donnaient des minerais tenant jusqu'à 10-12 p. 100 de cuivre, tandis qu'en descendant on a eu des pyrites à 3-4 p. 100 de cuivre, comme dans tant d'autres gisements pyriteux. Ce gisement met en évidence l'association du fer à l'état 'de magnétite, avec la pyrite de cuivre : association que nous allons retrouver dans une série d'autres gisements également rattachés à des auréoles de métamorphisme. Qn remarquera, en même temps, le polymorphisme pétrographique des roches intrusives, qui ont produit des réactions analogues. Troïtsk. — La région de l'Oural du Nord, à l'Est de Solikamsk, au Nord-Est de Perm, où se trouve Troitsk, sur la haute Kosva, a été l'objet, dans ces dernières années, d'intéressantes monographies dues à M. Duparc. C'est d'après elles que nous décrirons le pays (*). La région comprend, suivant lui, en partant de l'axe de là chaîne, une première zone de schistes cristallins métamorphiques avec boutonnière de roches basiques, puis des terrains dévoniens et carbonifères régulièrement plissés (avec du houiller productif), sur lesquels le permien horizontal s'étend vers l'Ouest en discordance. Le dévonien inférieur est traversé par de nombreuses roches éruptives basiques et englobe, près de la Kosva, une intercalation de microgranulites (granité-porphyre acide), à laquelle d'importants minerais de fer semblent très anciennement liés. Nous avons donc ici deux catégories distinctes déroches (*) DUPARC, Recherches géologiques et pétrographiques sur VOural du Nord (2 mém. in-4°, Genève, 1902 et 1905) ; — DUPARC et MRÀZEC, le Minerai de fer de Iroistsk [Mém. du comité géolog. russe, 1904, liv. 13), avec bibliographie ; — RRASNOPOLSKY, Recherches géologiques sur le versant mie&t de VOural [Mém. du Comité géolog., t. XI).
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cristallines : d'abord une série basique comprenant des pyroxénites à olivine (Kosvites), des dunites, des gabbros àolivine, etc. ; puis une série acide formée de granités à micropegmatite, microgranulites, etc. La série acide a fourni des galets aux conglomérats dévoniens, que les roches basiques traversent. Les gisements ferrugineux de la série basique, dont nous allons d'abord dire un mot, n'ont pas d'importance pratique par eux-mêmes, et leur type, qui prédomine dans d'autres régions, comme la Scandinavie, les Alpes, etc., est exceptionnel dans l'Oural, où les principaux minerais sont, au contraire, reliés à la série claire feldspathique. 1° Sans entrer dans les détails pétrographiques, on peut assimiler les kosvites à des granités dont la structure se serait exceptionnellement réalisée en milieu très basique, à des magmas homogènes cristallisés en profondeur et dont dérivent toute une série d'autres roches jouant, par rapport à elles, un rôle analogue à celui des aplites, microgranulites, porphyrites, etc., par rapport aux granités : liions de dunite ou de feldspath, etc. Or la kosvite est remarquable par l'abondance de la. magnétite qu'elle contient en nids ou veinules, pouvant fournir des blocs de 200 kilogrammes ; la dunite, de son côté, renferme d'assez nombreux blocs de fer chromé, qui ne dépassent pas quelques kilogrammes. Les magnétites de la kosvite sont nettement des minerais de ségrégation. Quand cette magnétite diminue, la kosvite rentre dans les simples pyroxénites à olivine. Mais, dans la roche bien caractérisée, la magnétite est abondante et, comme fait le quartz du granité, moule tous les autres minéraux, après lesquels elle a cristallisé. Les dunites sont l'exagération basique de ce magma, comme les aplites sont l'exagération acide du granité. Ailleurs on a, dans les mêmes conditions, une boutonnière de gabbros ouralitisés, ou des pyroxénites (Tilai),