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NOTE
SUR
LA
FABRICATION
ÉLECTROLYTIQUE
pérature d'au moins 800° et une flamme dont la température est nécessairement plus élevée, résistât assez longtemps. Au contraire, si l'on supprime le chauffage, le bain électrolytique, en contact avec une paroi métallique refroidie par le contact de l'air, se solidifie sur une certaine épaisseur et cesse d'exercer aucune action sur la paroi dont la durée devient illimitée. A l'origine, quand on employait une anode unique, les cuves avaient une forme cylindrique, parfois renflée en son milieu; cette dernière disposition était usitée àFroges en 1891. L'emploi d'anodes multiples a conduit à leur donner une forme rectangulaire en plan, avec des dimensions variant un peu suivant le . nombre des anodes et leur section transversale, mais ne s'écartant ordinairement pas beaucoup de 2 m ,10de longueur et de l m ,30de largeur. En théorie, la première de ces dimensions n'est limitée que par des considérations tirées de la résistance des parois ; l'autre, au contraire, l'est parla nécessité d'assurer la commodité du travail dans le bain ou de la manœuvre des électrodes, quand cette manœuvre se fait à la main. La hauteur du bord des cuves au-dessus du sol de l'usine est de 0 m ,90 environ ; elle est de beaucoup supérieure à la profondeur de la cavité intérieure, qui est deO m ,22 seulement dans certaines usines et ne dépasse généralement pas 0 m ,30. On a parfois donné aux cuves une forme légèrement renflée au milieu des longs côtés. Ce système paraît avoir eu pour objet de les amener immédiatement, en plan, à la forme qu'elles arrivent à prendre peu à peu, par une déformation progressive ; elle ne présente d'ailleurs aucun avantage au point de vue du travail. La paroi extérieure des cuves est en tôle de 8 millimètres assemblée au moyen de cornières. Leur système de construction peut se rattacher à trois types différents : 1° Le type qui paraît le plus ancien comporte un fond
DE
L'ALUMINIUM
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en tôle et une articulation horizontale à la base de l'une des petites faces. Sur la petite face opposée, se trouve un trou de coulée ; la cuve est supportée, à cette même extrémité, par un verrin qui permet de faire varier son inclinaison et de faciliter ainsi l'évacuation du métal accumulé sur le fond.
Fie. 1.
2° Certaines cuves de construction récente sont dépourvues de fond et posées sur un massif en maçonnerie réfractaire [fig . ï) ■ elles ont ordinairement leur trou de