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CONTENANT DES
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EXPÉRIENCES EXÉCUTÉES POUR L'ÉTUDE DES EXPLOSIFS
I. — ADDITION DÉGAGEANT
DE DES
SELS ALCALINS DANS LES EXPLOSIFS GAZ
COMBUSTIBLES PARMI LES
PRO-
DUITS DE LA DÉTONATION.
Essais photographiques.
De nombreuses photographies de flammes d'explosifs, détonant soit à l'air libre, soit dans l'âme d'un mortier, ont été prises, aussi bien pour l'étude des explosifs produisant des gaz combustibles que pour l'étude des explosifs de sûreté à excès d'oxygène, dont rendra compte la deuxième partie de ce rapport. Les épreuves les plus caractéristiques sont reproduites sur les planches VIII, IX, X et XI. Les essais ont été effectués dans les conditions suivantes : On a opéré la nuit, en plein air; la cartouche était suspendue à l m ,50 environ au-dessus du sol, ou introduite, sans bourrage, au fond de l'âme d'un mortier d'acier dont l'axe était placé verticalement. On s'est servi de deux mortiers. Le mortier dit de 55 millimètres avait, au début des essais photographiques, un diamètre d'âme de 55 millimètres uniforme jusqu'au fond, la longueur de l'âme étant de 600 millimètres; au cours de ces essais, le diamètre, vers le fond de l'âme, s'est progressivement accru jusqu'environ 75 millimètres; il ne s'est accru, vers le milieu de l'âme, que jusqu'à 60 millimètres et est resté invariable vers l'orifice. L'autre mortier, dit de 40 millimètres, avait, au moment des essais photographiques, un diamètre d'âme d'environ 45 à 50 millimètres sur une profondeur utile d'environ 500 millimètres ; le fond, trop élargi par d'autres essais, avait été comblé par de l'argile tassée et renouvelée selon le besoin. Le tir a été effectué au moyen d'amorces électriques de la force de 2 grammes de fulminate.
SELS ALCALINS
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Afin que l'appareil photographique ne subît pas d'avarie, on l'a tenu à au moins 5 mètres de distance de l'explosif. On s'est en même temps efforcé d'obtenir, sur la plaque, des images à une échelle bien déterminée, et l'on a adopté, au cours des divers essais photographiques, deux échelles de réduction, au dixième et au trentième suivant la grandeur des flammes. Pour les réductions au dixième, on s'est servi d'un objectif Bis-télar de Busch, à distance focale de 550 millimètres et à ouverture égale au septième de cette distance focale. Pour les réductions au trentième, il a suffi d'un Aplanastigmat Hermagis à distance focale de 240 millimètres et ouverture égale ;i millimètres. 6,8 Afin d'obtenir exactement la réduction désirée, on mettait au point sur deux lampes de mine placées à une distance respective de 1 mètre, dans le plan de la cartouche suspendue ou de l'axe du mortier, et l'on déplaçait l'appareil photographique, jusqu'à ce que, sur le verre dépoli, les images fussent distantes de 100 ou 33 millimètres. La luminosité des deux objectifs étant à peu près la même, on devait obtenir dans les deux cas, toutes choses égales d'ailleurs, des images d'intensités à peu près égales. On a essayé plusieurs sortes de plaques. Pour la plupartdes réductions au dixième, employées pour les explosifs ne donnant pas de grandes flammes, on s'est servi de plaques très sensibles Lumière marque violette. Leur sensibilité s'étend aux radiations violettes, bleues et vertes jusqu'aux longueurs d'onde voisines de 0,500 y.. Pour les réductions au trentième, destinées aux grandes flammes, on a essayé des plaques orthochromatiques et notamment les orthochromatiques série A de Lumière dont la sensibilité générale est moindre que celle des plaques vio-