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LES GISEMENTS METALLIFERES DE LALGÉRIE
LES GISEMENTS METALLIFERES DE L'ALGERIE
l'Ouest du village d'Anoel, des affleurements de barytine avec galène et de calcite avec blende se trouvent dans l'infra-crétacé.
bancs calcaires alternant avec des marnes qui font sans doute partie de la base de l'étage; dirigés du Nord-Ouest vers le Sud-Est, ils pendent vers le Nord-Est sous des angles variant entre 25 et 45°. Sur une distance inférieure à 200 mètres, mesurée horizontalement et normalement à la direction des couches, on peut distinguer sept de celles-ci qui sont plus ou moins zincifères ; tous les affleurements sont semblables : le calcaire s'y montre très ferrugineux et des plages de smithsonite ou des mouches de galène apparaissent au milieu
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Sur le versant Sud de la longue arête du Bou Reliai (97), une zone de fractures des calcaires massifs se suit sur environ 2.500 mètres; elle présente de la calcite et de la barytine, avec de la blende, de la calamine et un peu de malachite. De même des diaclases minéralisées ont été signalées dans le troisième tronçon liasique du Djebel Afghane (98). Plus à l'Est sur le versant Sud du djebel Bou Rhioul, (au lieu dit Djebel Haomnar, 99) et dans le djebel Tennetart (au lieu dit Ras Chikda, 100), ce sont les couches dolomitiques de l'aptien qui sont partiellement transformées en smithsonite. Les derniers gisements dont je viens de parler ont été et sont encore l'objet de travaux de recherches ; bien que, en certains points, les fouilles offrent un développement assez grand, on ne peut encore porter un jugement sur eux. Ainsi que je l'ai indiqué plus haut, les ondulations des assises crétacées forment au Nord du massif principal des lignes parallèles de hauteurs connues sous les noms du djebel Hadjar el Abiod, Draa el Oust et djebel Sekrine. Les couches constituent des dômes et des cuvettes de petites dimensions parfois déversés vers le Sud. Dans le djebel Hadjar el Abiod, les couches dolomitiques de l'aptien sont, en plusieurs endroits, transformées en smithsonite. Ce minerai a aussi été signalé dans des bancs de calcaire sans doute cénomaniens du Draa el Oust et du Sekrine, dans lesquels il est associé à de la limonite. Mais les seuls gisements bien connus de la région sont situés au lieu dit Kherzèt-Youssef (101), à l'extrémité Est de la première rangée des collines qui flanquent le Bou Thaleb. L'aptien est, à Kherzet Youssef, représenté par des
de la masse. Sauf un, les divers bancs minéralisés ont été l'objet de quelques travaux qui ont surtout été développés sur deux d'entre eux : l'un, d'une puissance de 60 à 80 centimètres, formé par de la smithsonite peu ferrugineuse avec un peu de galène associée à de la barytine, est étudié sur 50 mètres suivant la pente et 60 suivant la direction; l'autre, à environ 100 mètres au mur du précédent, mesure de l m ,10 à l m ,80 d'épaisseur; son minerai est assez ferrugineux, mais riche néanmoins; tantôt à son toit, tantôt à son mur, la galène s'isole en une veinule de 10 à 15 centimètres, dans laquelle elle est toujours mêlée à de la smithsonite. Ce second gîte est tracé et sou exploitation est •commencée dans un rectangle de 90 mètres sur 120 mètres; il se montre, dans tout ce massif, aussi bien au point de vue de sa composition que de son allure, d'une régularité surprenante. La mise en valeur des gisements de Kherzet Youssef ne remonte qu'au milieu de l'année dernière ; avant le 1 er janvier, on en avait sorti un peu moins de 1.142 tonnes de produits à 50 p. 100, après calcination ; la perte au feu ayant oscillé entre 26 et 28 p. 100, on peut dire que la smithsonite est le seul minerai extrait. d) MASSIF D'AFODRAL. — La structure du massif d'Afoural rappelle beaucoup celle du Bou Thaleb : les assises