Annales des Mines (1910, série 10, volume 17) [Image 147]

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RAPPORTS

SDR LE FREINAGE

La Compagnie dn Nord prend émis par la Commission.

A MAIN DES TRAINS

acte

du

desideratum

La Compagnie de l'Es? estime que son règlement répond par avance à la demande de la Commission. La Compagnie dOrléans pense que cette question, comme les suivantes, ne soulèvera pas de difficultés lorsque le principe même du calcul du freinage aura été adopté. Le réseau de VÉtat est d'avis que la question soulevée pourrait être résolue par une disposition réglementaire analogue à celle proposée par le Midi. En ce qui concerne les services du Contrôle, M. Cadart trouve la proposition justifiée puisqu'elle est due à l'initiative de son service; mais, à son avis, elle ne doit pas figurer dans l'énoncé de règles de freinage. Les autres Contrôles approuvent la proposition de la Commission ou n'y font pas d'objection. Nous ne partageons pas l'avis de M. Cadart et nous estimons que la question se rattache aux règles de freinage. Celles-ci ne consistent pas seulement en formules. La question est très complexe et il est essentiel de rappeler les principes essentiels qui doivent servir de base aux administrations de chemins de fer pour l'établissement de leurs règlements. - Il convient donc de maintenir la disposition proposée. Quant aux dernières questions soulevées par la Commission et qui forment les 4°, 5°, 6° et 7° des conclusions, elles n'ont provoqué, ni de la part des divers réseaux ni de celle des Services du Contrôle, d'objections véritables. Il n'y a donc qu'à maintenir ces conclusions en tenant compte, cependant, d'une modification indiquée par M. de Volontat pour la conclusion 6°.

RAPPORTS

SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS 287

V. —

CONSÉQUENCES FINANCIÈRES.

Les Compagnies ont cru devoir rechercher quelle pourrait être approximativement la dépense annuelle qu'entraîneraient les nouvelles règles de freinage par rapport à celles en vigueur. Cette surcharge a été évaluée par cinq des grands, réseaux à la somme de 5.850.000 francs. .Mais des exagérations ont. été reconnues dans ces évaluations, ce qui nous autorise à penser que la dépense ne dépasserait probablement pas 3 millions pour l'ensemble des réseaux. Cette dépense est certainement importante; mais on peut difficilement accroître la sécurité dans cet ordre d'idées sans dépense nouvelle; d'ailleurs, les compagnies pourront la réduire dans l'avenir, soit en freinant au sabot toutes leurs machines, soit en employant des wagons à frein de fort tonnage, soit en ayant des freins se prêtant aisément au jumelage, comme le Nord, etc. VI. —

CONCLUSIONS.

En résumé, les propositions adoptées parla Commission sur notre précédent rapport nous paraissent devoir être maintenues, sinon strictement dans la forme, du moins dans leurs principes. Nous proposons de les libeller de la façon suivante : Il y a lieu de rejeter les propositions de la Compagnie du Midi pour le freinage des trains et de l'inviter à en soumettre de nouvelles à M. le Ministre des Travaux publics sur les bases suivantes : 1° On déterminera le nombre des freins d'après le rapport du poids freiné au poids total des trains par la double condition : Tome XVII, 1910.

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