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Cap d'Ambre
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LES GISEMENTS AURIFÈRES
schisteuses qu'on retrouve dans beaucoup de massifs granitiques et, surtout, les grès respectés par l'érosion, sont des témoins irrécusables de la sédimentation à uneépoque antérieure au Trias ; la ligne du Bongolava indiquerait précisément la discordance entre le Trias ou les terrains plusanciens que le Trias et les sédiments post-triasiques. Dans ce qui va suivre, nous comprendrons sous le nom de Bongolava, non pas la ligne mais la zone schisto-cristalline et gréseuse dont la limite orientale, assez peu nette, va jusqu'au cristallopliyllien (gneiss et micaschistes) bien caractérisé de la pénéplaine centrale et s'étend vers l'ouest jusqu'à la plaine sakalave. Cette division de l'ancienne zone archéenne en deux, bandes parallèles : le Bongolava à l'ouest et la pénéplaine centrale, à laquelle on peut joindre la côte Est des géographes, se justifie pratiquement par la distribution des gisements filoniens d'or et de pierres précieuses qui T presque tous, se trouvent dans la zone du Bongolava, tandis que ce sont surtout des alluvions aurifères qui forment les placers de la pénéplaine centrale et de la côte Est. L'ensemble de ces deux bandes dessine une aire anticlinale formée d'isoclinaux couchés vers l'est. L'axe desplis est dirigé nord-sud, suivant le grand axe de l'île. Une dépression synclinale est formée par la vallée du* Mangoro-lac Alaotra et comprise entre deux aires anticlinales secondaires dont les axes se rejoignent, au nord y dans la région de Tsaratanana. Trois zones principales de fractures [ftg. 1) recoupent transversalement les plis longitudinaux et affectent également les bandes sédimentaires de l'est et de l'ouest (de la bordure orientale de la plaine sakalava jusqu'à la mer). Elles sont jalonnées par des venues de roches éruptives. de la série moderne : basaltes, trachytes et phonolithes, principalement. La première s'étend à l'ouest de Tuléar,dans le sud;
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FIG.
1. — Les grandes lignes de dislocation de Madagascar. Echelle :
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