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EXPÉRIENCES
SUR LES
POUSSIERES
DE HOUILLE ET
Le canon était à droite (tir en sens inverse du courant!, sauf pour les essais 13 et 17. Dans les essais négatifs suivants, qui ont porté soit sur de la poussière de Liévin, soit sur de la poussière d'anthracite de la Mure, il n'y a naturellement pas eu de différence attribuable à la vitesse du courant : NUMÉRO
DESIGNATION
d'ordre de l'essai
de la poussière essayée
22 2(i
Liévin 2 Liévin 2
grammes 23 23
m. par sec. 4 à 5 8 à 9
37 38
Anthracite Anthracite
222 222
4 à 5. 8 à y
POIDS
SUR LES MOYENS DE
COMBATTRE
NUMÉRO
DÉSIGNATION
POIDS
d'ordre de l'essai
de la poussière essayée
de poussière par mètre cube
28 20 30
Liévin 2
grammes 4ti
m
LEURS
DANGERS
27
CONSTATATIONS
Aucune flamme.
18ô
VITESSE
dé ~
poussière du l*ar mètre cube courant d'air
CONSTATATIONS
Aucune flamme.
Aucune flamme.
Enfin, dans aucun cas, des essais ne différant que par la vitesse du courant n'ont donné lieu à des effets d'inflammation plus intenses quand le courant était plus rapide. Par conséquent, cherchant les conditions les plus favorables à l'inflammation, on a évité les courants d'air trop rapides. Il fallait cependant une vitesse suffisante pour maintenir les poussières en suspension ; la vitesse adoptée a été de 4 à 5 mètres par seconde. C'est la vitesse qui fut réalisée, dans les essais dont il sera parlé ci-dessous. Charge d'explosif. —■ Pour presque tous les essais, on a employé une demi-cartouche de dynamite-gomme, placée, sans bourrage, dans le trou de mine pratiqué dans le canon. Par exception, les trois essais suivants ont été faits avec des demi-cartouches de grisoutine B (12 0/0 de nitroglycérine), pesant 40 à 45 grammes.
Avec les densités de nuage ci-dessus, la poussière Liévin 2, l'une des plus inflammables, était franchement allumée par une demi-cartouche de dynamite-gomme. Les essais rationnels pour la détermination des chargeslimites des divers explosifs auraient nécessité l'emploi de plus fortes charges, que ne permettait pas la fràgilité du canon. C'eût été, d'ailleurs, sortir du programme primitivement tracé et s'engager dans un cycle d'expériences auxquelles conviendra mieux la future galerie. Finesse de la poussière. — Le principe de l'appareil d'essai obligeait à employer exclusivement des poussières fines. Toutes ont été passées au tamis n° 200, à moins qu'elles n'aient été produites par des broyeurs donnant une pulvérisation assez fine pour que le refus au tamis n° 200 soit à peu près nul. Parmi les poussières passant au tamis n° 200, on peut distinguer bien des degrés de finesse; faute de l'outillage nécessaire, ces degrés de finesse n'ont pas été mesurés au cours de ces premiers essais; mais il était aisé de les apprécier qualitativement par simple manipulation ; on reconnaissait aussitôt, par exemple, que les poussières d'anthracite de la Mure renfermaient une moindre proportion de parties très fines que les poussières de houille de Bruay. Les poussières de Liévin ont été essayées à divers degrés de finesse; le tableau relatif à ces poussières