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152
EXPÉRIENCES
SUR
LES
POUSSIÈRES
DE
ET
HOUILLE
SUR
LES
MOYENS
<
s s
DATE
ï°
•M
g
346
25 février 1910.
703
93
347 348 349
25 février 1910. 25 février" 1910. 26 février 1910.
763 761 754
97 93 100
de
de poussières par
'mètre cube de dynamite galerie
grammes grammes 160 450
QUANTITÉ
LONGUEUR
d"eau par
de flamme
mètre cube de galerie
à partir de
litres 0,250
TEMPS
Q
DATE
h
de
B
- a o
O
CHAROE
de poussières par
mètre cube de dynamite galerie
S & E
QUANTITÉ
LONGUEUR
d'eau
de flamme
par mètre cube de galerie
EMPLOYE
ï M PLOYÉ par la flamme pour parcourir TEMPS
à partir les 30 de les 50 l'origine premiers premiers mètres mètres
secondeï 1,42
secondes 2,09
345
24 février 1910.
344
24 février 1910.
»
100
100
degr. grammes grammes 8 160 450
8
,
160
450
litres 0,250
0,500
mètres 155
55
secondes secondes
2,10
(") Raté d'inflammation.
450 450 450
0,500 0,500 0,500
»(*)
7 7
3,67
HAU'
baromi Avec 250 grammes d'eau par mètre cube de galerie (essai 345), le couplétriqi' de poussières s'est produit avec plus de violence et avec une plus longue flamme que lorsque l'arrosage commençait juste devant le canon (essai 346). En doublant la proportion d'eau (essai 344), on a eu assuAT
240 240 320
153
par la flamme pour parcourir
les 30 es 50 l'origine premiers premiers mètres
mètres 115
DANGERS
POIDS M
bo
POIDS
LEURS
Enfin les deux essais ci-dessous, où l'on avait laissé sans arrosage les 5 premiers mètres à partir de l'orifice du canon, montrent que l'humidité générale de la galerie a encore une certaine efficacité, même en présence d'une franche inflammation initiale.
. CHWRGE
COMBATTRE
On voit que la dose de 250 grammes d'eau par mètre cube de galerie, soit moitié moins d'eau que de charbon, ■dose qui se montrait insuffisante pour empêcher l'inflammation avec le tir de 160 grammes de dynamite-gomme, est également insuffisante pour empêcher la production du coup de poussières. Si l'on met à peu près autant -d'eau que de poussières de charbon, soit exactement 0',500 par mètre cube de galerie, l'inflammation initiale se produit dans deux essais sur trois; mais la combustion n'est pas assez vive, et le soulèvement est trop entravé par l'humidité générale de la galerie, pour que le coup de poussières prenne naissance, même lorsque l'inflammation" est provoquée par 320 grammes de dynamitegomme.
des inflammations dans le premier cas avec 240 grammes d'explosif seulement, et l'on a des ratés dans le second cas jusqu'au moins 400 grammes de dynamite. Ces essais montrent l'influence favorable de l'arrosage, spécialement lorsqu'on le pratique au voisinage immédiat du trou démine. Les quantités d'eau nécessaires dépendent certainement des ripoussières présentes devant le trou de que mine, mais surtout des conditions de tir. Les quantités indiquées se rapportent au tir de la dynamite-gomme sans bourrage dans un canon de. 55 millimètres de diamètre. Une étude semblable devrait être faite pour les divers explosifs de sûreté et dans les diverses conditions de tir ; mais cette étude se rattache plutôt à celle des explosifs qu'à celle de la production des coups de poussières qui fait l'objet du présent rapport. Les quatre essais résumés dans le tableau ci-dessous ont été exécutés dans la galerie principale, avec les poussières déposées sur le sol depuis le canon jusqu'à 65 mètres dedistance, le prolongement de la galerie ayant été débarrassé de poussières. On a versé l'eau à la main aussi régulièrement que possible sur les 65 mètres, une fois les poussières déposées. L'orifice du canon était à 0 m ,40 au-dessus du sol poussiéreux.
s
DE
TEMPÉT
Tome
XVIII, 1910.
H