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RAPPORT SUR DEUX NOUVELLES LOCOMOTIVES
naires 53gr ,903. L'économie de combustible due à la surchauffe ressort à 9 p. 100. La consommation d'eau des machines à surchauffe a été trouvée inférieure de 18 à 20 p. 100 à celle des machines ordinaires. La dépense de graissage par 1 .000 kilomètres a été de 37 ks ,658 pour les machines à surchauffe et de 33 k *,538 pour les machines ordinaires. Les organes de roulement étant les mêmes dans les deux cas, il n'y a de différence au point de vue du graissage qu'en ce qui concerne les cylindres et les tiroirs. Pour ces derniers organes, on employait sur les machines à vapeur saturée un mélange d'huile de naphte et de colza et sur les machines à surchauffe un lubrifiant spécial d'un prix plus élevé. En raison de ce graissage spécial, les machines à surchauffe ont donné lieu à une augmentation de dépense de graissage de 40 p. 100. Ces mêmes machines ont été soumises à une seconde série d'essais comparatifs, à charge renforcée, effectués au mois de janvier 1909 sur le parcours de Chaumont à Belfort et vice versa (180 kilomètres). Les trains remorqués étaient le rapide 40/57, tracé aux types de marche 80 et 90, sans arrêts intermédiaires, et le rapide 40/30, tracé au type 80 avec arrêt àVesoul. La charge de ces trains, normalement comprise entre 200 et 240 tonnes pour le 40/57, et entre 180 et 200 tonnes pour le 40/30, a été augmentée progressivement et portée dans les deux sens à 260, puis à 290 tonnes. Les machines 3100 ordinaires n'ont pu, avec la charge de 290 tonnes, regagner que quelques minutes dans le trajet, en épuisant les 22 mètres cubes d'eau contenus dans le tender. Les machines à surchauffe ont, au contraire, remorqué dans de bonnes conditions, et sans épuiser complètement l'approvisionnement d'eau du tender, des trains de 350 tonnes. Les résultats comparatifs de
DE LA COMPAGNIE DU CHEMIN DE FER DU NORD
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consommation, à la charge de 290 tonnes, ont été les suivants :
- 52 E 1',953 par tonne kilométrique pour les machines
. .... 1 à surchauffe ; Combustible { , .. .. . , , . J 62s r ,173 par tonne kilométrique pour les machines ( ordinaires ; soit une économie de 14 à 15 p. 100 sur les machines ordinaires. Eau : économie moyenne de 24 p. 100.
La puissance de traction des machines à surchauffe a été trouvée supérieure de 20 à 25 p. 100 à celle des machines ordinaires. Plus récemment, en février et avril 1910 (*), d'autres essais comparatifs de consommation ont été effectués par la Compagnie du Nord, sur deux de ses nouvelles machincs-tenders de grande banlieue, à deux bogies et à trois essieux accouplés : la machine 3809 à vapeur non surchauffée, et la machine 3836 munie d'un surchauffeur Schmidt. Les résultats de ces essais ont été les suivants.
P s t^ts^j^ â robi,geance du s-